• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M426
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte Les pathologies cardiovasculaires et notamment les cardiopathies ischémiques représentent la première cause de mortalité dans le monde et la deuxième en France. Bien que le nombre d’hospitalisations pour infarctus du myocarde augmente chez les femmes jeunes, celles ci participent moins à la rééducation cardiaque, qui permet pourtant une réduction de la mortalité. Cette étude a pour objectif de comparer les effets de la rééducation cardiaque selon le sexe chez des patients coronariens. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive, de cohorte rétrospective, monocentrique, réalisée dans le Nord-Pas-de-Calais au Centre Hospitalier de Wattrelos. Ont été inclus les patients présentant une cardiopathie ischémique, admis en rééducation entre janvier 2013 et décembre 2015, après un une revascularisation. Au total 225 patients (178 hommes et 47 femmes) ont été analysés. Le critère de jugement principal était la VO2 maximale. Résultats : L’étude n’a pas mis en évidence de différence significative entre hommes et femmes concernant la VO2 maximale. Les hommes présentaient une baisse de l’IMC non retrouvée chez les femmes (-0,09, IC95%[ -0.15 ; -0.03 ], p=0,002). Il n’y avait pas de différence significative concernant le délai au premier seuil ventilatoire, la distance au test de marche de six minutes ou le score HAD, bien que les valeurs du score HAD semblent plus élevées chez les femmes. Conclusion : L’étude ne retrouvait pas de différence d’effets de la rééducation cardiaque selon le sexe au sein de la population étudiée. Cependant les valeurs élevées du score HAD recueillies auprès des patientes, pourraient souligner l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire chez celles ci, avec notamment un accompagnement psychologique si nécessaire.

Résumé traduit

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