• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M419
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La médecine d'urgence (MU) sera filiarisée à la rentrée universitaire 2017 et sera accessible par un diplôme d’étude spécialisée (DES) à l’issue des épreuves classantes nationales (ECN). L’objectif principal était d’évaluer l’attractivité de la MU chez les étudiants de 4ème et 5ème année de médecine à l’Université Lille 2. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs influençant le choix de devenir médecin urgentiste. Méthodes : étude observationnelle, transversale au moyen d’une enquête déclarative par questionnaire en ligne auprès des étudiants de MED-4 et MED-5 inscrits à l’UFR médecine de l’université Lille 2. Ils étaient interrogés sur les points suivants : l’évolution de l’accès au 3ème cycle concernant la MU, les critères les plus déterminants pour leur choix de carrière, la spécialité choisie aux ECN et les facteurs pouvant influencer le choix d’être urgentiste. Résultats : 389 étudiants ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 38,78%. Parmi eux, 2,3% déclaraient choisir le DES de médecine d’urgence contre 4,8% actuellement des promotions d’internes de LILLE. 89,2% des étudiants pensaient que le passage au DES diminuera les possibilités de reconversion. De nombreux facteurs d’attractivité de la MU étaient mis en avant : la diversité des pathologies (91,2%), l’activité en SMUR (85,6%), le sentiment d’être utile à la société (85 ;3%), la disponibilité du plateau technique (84%), les gestes techniques (83 %), et le travail en équipe (75,3%). D’autres facteurs étaient jugés comme négatifs : le rythme de travail (69,9%), la complexité d’avoir une vie de famille stable (48%) et la difficulté d’une carrière complète et exclusive (42,6%). Les principaux critères de choix de carrière des étudiants étaient : la préservation de la qualité de vie (73%), l’exercice polyvalent (49%), l’indépendance d’exercice ou activité libérale (39%), et le choix d’une carrière flexible ou avec possibilité de reconversion (32%). Conclusion : Les étudiants en médecine sont séduits par l’activité clinique en médecine d’urgence. Cependant, le passage au DES et le choix de cette spécialité aux ECN posent des questions sur les perspectives de carrière et l’évolution du métier d’urgentiste. Le stage d’externe aux urgences doit être valorisé et donner une vision globale du métier afin de susciter davantage de vocations.

Résumé traduit

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