Titre original :

Les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus traitées par arthroplastie inversée : devenir à 50 ans et plus

Mots-clés en français :
  • Prothèse inversée d’épaule
  • fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus

  • Humérus
  • Articulation scapulo-humérale
  • Arthroplastie
  • Prothèses d'épaule
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Articulation glénohumérale
  • Fractures de l'épaule
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Arthroplastie prothétique
  • Prothèses et implants
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M251
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/09/2016

Résumé en langue originale

Introduction : Les fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus chez le sujet âgé représentent un défi technique pour le chirurgien. Les prothèses inversées d’épaule dans ce contexte s’imposent peu à peu mais les études présentent encore des effectifs faibles avec un recul limité. Matériel et Méthodes : 54 patients pour 56 épaules, âgés de 73,31 ans ont été revus à un délai moyen de 60,41 mois après la pose d’une prothèse inversée pour une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus au CHU de Lille. La voie d’abord est supéro-externe. L’évaluation est réalisée par les scores de Constant et de DASH ainsi que par des radiographies d’épaule de face et de profil. Résultats : Le score de Constant moyen est de 60,68, le DASH de 32,31. Les patients présentent des mobilités satisfaisantes en antépulsion (102,8) et en abduction (98,70) mais les rotations sont plus limitées (RE1 19, 54 ; RI1 main à la fesse ou au sacrum). L’indolence est obtenue dans la quasi-totalité des cas avec une EVA à 1,54. On déplore 14,8% de complications avec 2 luxations, 2 déclipsages intra-prothétiques, 3 descellements symptomatiques de glène, 1 hématome post-opératoire. Cinq cas ont nécessité une reprise chirurgicale. Les radiographies retrouvent 16 scapular notch, 9 scapular spur et 16 calcifications péri-prothétiques. Aucune des tubérosités réinsérées ne s’est lisée. Conclusion : Les résultats en terme de douleur et de mobilités sont satisfaisants mais les rotations demeurent limités. Il existe de nombreuses anomalies radiologiques dont l’impact semble mineur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chantelot, Christophe

AUTEUR

  • Maugendre, Emmanuel
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