• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M411
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 03/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La présence des migrants sur le territoire Calaisien est un phénomène qui prend de l’ampleur. A l’issue du processus de migration, l’état de santé des populations migrantes se dégrade plus rapidement que les populations non-migrantes. L’accès aux soins pour ces populations est limité et les SAU constituent un recours privilégié. Les revues de pathologies menées en ambulatoire et en hospitalier montrent la prévalence de certaines pathologies : pathologies infectieuses, pathologies psychiatriques et pathologies obstétricales, mais nous ne disposons pas d’études décrivant les pathologies des migrants lorsqu’ils ont recours à un SAU. Méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique, rétrospective monocentrique et exhaustive au SAU du CH de Calais au cours de l’année 2014. Résultats : 1462 patients ont été inclus, il s’agissait principalement d’hommes jeunes. 59% ont été admis par les pompiers. 82% sont sortis directement. 29 % n’ont pas bénéficié d’examens paracliniques et la proportion d’urgences vitales était très faible. Les pathologies les plus fréquentes étaient la traumatologie (41.3%), principalement causées par des rixes et le plus souvent bénignes. Le deuxième motif d’admission concernait les maladies infectieuses (29.3%), acquises sur le territoire d’accueil. Les pathologies tropicales étaient rare et nous n’avons pas observé d’épidémies. Conclusion : un tiers des affections présentées par les migrants au SAU de Calais en 2014 relevaient de la médecine générale. Les raisons de ces admissions sont un manque d’accès aux soins primaires et une absence de régulation médicale.

Résumé traduit

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