Titre original :

Vécu de la prise en charge du patient lombalgique chronique en médecine générale : étude qualitative

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • lombalgie chronique
  • douleur
  • biopsychosocial
  • éducation

  • Lombalgie
  • Douleur chronique
  • Qualité de la vie
  • Lombalgie
  • Douleur chronique
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M415
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/11/2016

Résumé en langue originale

Résumé : La lombalgie chronique est un enjeu de santé publique en France. Il s’agit d’une pathologie multifactorielle entrant dans le concept biopsychosocial. Les recommandations préconisent une prise en charge de la douleur chronique afin d’améliorer la fonction motrice du patient et de permettre la réinsertion sociale et professionnelle. Comprendre le vécu de la prise en charge du patient lombalgique, cerner les attentes des patients et identifier les limites de celle-ci pourrait permettre la modification des pratiques vers les recommandations. Méthode : Une étude qualitative par analyse thématique de contenu a été réalisée sur entretiens semi-dirigés. L’échantillon de patients lombalgiques chroniques de médecine générale est raisonné diversifié. Les critères de « scientificité » ont été respectés. La saturation des données a été atteinte. Une triangulation des chercheurs a été réalisée. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés. La douleur était vécue comme le problème de fond avec des répercussions psychologiques et l’installation de conduites d’évitement. Ces conséquences inscrivaient le patient dans une forme de handicap conduisant à une perte du rôle social. La lombalgie avait un impact dans les relations familiales. Au travail, le rôle social était modifié par les changements de postes et la stigmatisation. Le travail avec la douleur était difficile à envisager. La reprise du travail résultait d’un processus d’acceptation de la maladie et d’adaptation du poste de travail. Le médecin du travail, était un interlocuteur privilégié pour la reprise mais souvent sans lien avec le médecin traitant. Ce dernier était présenté comme le référent dans la prise en charge. Les patients en avaient de multiples attentes, notamment en matière d’écoute, d’empathie et de reconnaissance. Il intervenait dans la vie professionnelle des patients avec la mise en arrêt de travail. Il orientait les patients vers les spécialistes. Parmi les attentes des patients, un besoin d’information, de reconnaissance, d’une aide à la gestion de la douleur, d’une prise en charge psychologique étaient noté. Les patients se définissaient comme acteur de leur santé. La prise en charge multidisciplinaire était évoquée. Conclusion : L’éducation thérapeutique sera le moteur de la prise en charge. Elle nécessite une bonne information des patients et des soignants. Les professionnels de santé doivent être formés davantage. La prise en charge est nécessairement biopsychosociale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Legrand, Eric

AUTEUR

  • Lebeau, Elise
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