Titre original :

Épidémiologie des paralysies des nerfs oculomoteurs III, IV et VI aux urgences ophtalmologiques et devenir des patients

Mots-clés en français :
  • épidémiologie
  • paralysies oculomotrices
  • nerf oculomoteur III
  • nerf trochléaire IV
  • nerf abducens VI
  • paralysies microvasculaires
  • atteinte spécifique

  • Nerf oculomoteur
  • Oeil -- Troubles moteurs
  • Urgences en ophtalmologie
  • Nerf oculomoteur
  • Atteintes du nerf trochléaire
  • Nerf abducens
  • Troubles de la motilité oculaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2016LIL2M393
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/10/2016

Résumé en langue originale

Objectif : L’objectif de notre étude est de décrire l’épidémiologie des paralysies des nerfs oculomoteurs III, IV et VI vues aux urgences ophtalmologiques et le devenir de ces patients. Nous avons pu énoncer les facteurs associés aux paralysies avec atteinte spécifique du nerf. Nous avons enfin étudié le profil des patients présentant des paralysies sans atteinte spécifique trouvée lors du bilan étiologique et supposées microvasculaires. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective portant sur 139 patients ayant consulté aux urgences ophtalmologiques du CHRU de Lille pour une paralysie oculomotrice des nerfs III, IV ou VI entre 2008 et 2014. Les paramètres démographiques, cliniques, ceux de l’imagerie cérébrale, les étiologies et les données du suivi à trois et six mois ont été relevés et comparés entre les paralysies avec atteinte spécifique et celle sans atteinte spécifique. Résultats : La population étudiée est majoritairement masculine (59,7% d’hommes) de 59 ans (âge médian). La paralysie du VI est la plus fréquente (55,4%), puis celle du IV (33,1%) et enfin le III (20,8%). Il existe une atteinte spécifique source de paralysie pour 46,2% d’entre elles, les causes sont par ordre de fréquence tumorales, vasculaires (hors microvasculaires), inflammatoires, traumatiques, infectieuses, congénitales, iatrogènes et autoimmunes. Leurs facteurs associés sont le sexe féminin, la paralysie du III intrinsèque ou extrinsèque, l’absence de facteurs de risque cardiovasculaire, un antécédent neurologique et la présence d’une baisse d’acuité visuelle. Il n’y a pas d’atteinte spécifique associée à la paralysie dans 53,7% des cas. Nous avons déterminé le profil caractéristique de ces patients concordant dans 82% des cas : le sexe masculin, la présence de facteurs de risque cardiovasculaire et d’une paralysie du IV. Le profil à risque vasculaire des patients, l’absence d’atteinte spécifique trouvée à l’imagerie cérébrale, et l’excellent pronostic de ces paralysies sans atteinte spécifique renforcent l’hypothèse étiologique microvasculaire de la très grande majorité d’entre elles. Le pronostic des paralysies oculomotrices toutes causes confondues est bon avec guérison entre trois et six mois. La prismation et l’occlusion aident à l’amélioration des symptômes. Conclusion : Une grande partie des paralysies oculomotrices sont probablement d’origine microvasculaire, cellesci sont associées à une imagerie normale et à un très bon pronostic.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Alves, Eloïse
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