Titre original :

L'impact psychologiques des différents motifs de plaintes auprès du conseil de l'ordre contre les médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Déontologie
  • Conseil de l'Ordre
  • impact psychologique
  • médecine générale
  • plainte

  • Médecins généralistes
  • Réclamations (procédure administrative)
  • @Ordre national des médecins (France). Conseil départemental
  • Déontologie médicale
  • Médecins généralistes
  • Déontologie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M372
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Tout médecin doit respecter le code de déontologie que ïe Conseil de l'Ordre a pour charge de faire respecter. En cas de manquement, il pourra être sujet à une plainte. D'après les rapports du Conseil Départemental du Nord, 89 plaintes ont été enregistrées en 2014 Objectifs : Cette étude a pour but principal de déterminer l'impact psychologique des plaintes et secondairement de définir leurs caractéristiques, afin de mieux former les internes de médecine générale. Méthodes : Une étude descriptive, quantitative, rétrospective et mono-centrique a été utilisée Les plaintes reçues au conseil de l'ordre du Nord contre des médecins généralistes entre le 1er mars 2009 et le 31 décembre 2012 ont été recueillies : 97 ont pu être incluses. Dans un premier temps, l'âge du médecin mis en cause, son lieu d'exercice, son sexe, le motif de la plainte, sa durée et son dénouement ont été déterminés. Dans un second temps, un questionnaire a été envoyé aux généralistes acceptant de participer à l'étude afin de déterminer l'impact psychologique de ces procédures ordinales Résultats : Le principal motif de plainte concerne les certificats médicaux. L'enquête montre que 75 % des généralistes sont devenus plus méfiants envers les patients, 67.5 % ont modifié leurs pratiques, 45 % ont connu des conséquences sur leur vie de famille, 59.5 % ont abouti à un état d'anxiété ou de dépression, 19.1 % ont songé à une reconversion, et plus de la moitié des généralistes ont perdu du plaisir à exercer leur métier. Conclusions : Les médecins questionnés se disent insuffisamment formés pour éviter et lutter contre les plaintes ordinales pour 39 % d'entre eux. Une formation concernant les erreurs de rédaction des certificats médicaux et permettant de détailler les autres motifs de plaintes pourrait être une première proposition afin de les éviter.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Roussel, Franck

AUTEUR

  • Lecocq, Constance
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