Titre original :

Etat des lieux de la prise en charge de l'ostéoporose en médecine ambulatoire dans l'arrageois

Mots-clés en français :
  • ostéoporose
  • fracture de faible cinétique
  • facteurs de risque
  • dépistage
  • thérapeutique
  • médecine ambulatoire

  • Ostéoporose
  • Ostéoporose
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Ostéoporose
  • Ostéoporose
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M384
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L'ostéoporose est une pathologie fréquente et grave de par ses conséquences sur sa morbi-mortalité. Des recommandations récentes ont permis une simplification diagnostique et thérapeutique pour sa prise en charge. L'objectif principal de cette étude était d'analyser les pratiques en médecine ambulatoire avant et après une fracture d'origine ostéoporotique dans la région d'Arras. Les objectifs secondaires étaient d'analyser spécifiquement la population masculine ainsi que l'influence des facteurs de risque sur la prise en charge des patients. Méthode : Etude épidémiologique descriptive rétrospective portant sur l'ensemble des patients âgés de 50 à 80 ans venus aux urgences du CH d'Arras entre janvier et décembre 2014 pour des fractures de faible cinétique de l'extrémité supérieure du fémur (FESF), du bassin, de l'extrémité supérieure de l'humérus (FESH), du poignet et des vertèbres. Après avoir recueilli les facteurs de risque d'ostéoporose, une analyse de son dépistage et de sa prise en charge thérapeutique avant la fracture de 2014 puis dans l'année suivant cette fracture était réalisée. Résultats : 97 patients étaient inclus (80,4 % de femmes), 79 % avaient plus de 60 ans. Ils avaient présenté des FESF à 35 %, des fractures du poignet à 35 %, des FESH à 23 % ,des fractures vertébrales à 5 % et des fractures du bassin à 2 %. Avant la fracture de 2014, 98 % de la population présentaient au moins 1 facteur de risque, 24% en avaient au moins 3. Un antécédent personnel de fracture sur simple chute concernait 42,2 % de la population, une densitométrie osseuse était prescrite à 34 %, une ostéoporose était retrouvée à 78,5 %, dans ce cas un traitement par biphosphonate était prescrit à 36 %. Quels que soit les antécédents, une densitométrie osseuse était demandée à 27 % et un traitement à visée osseuse était prescrit pour 42 % des patients dont 9 % de biphosphonate. Un an après la fracture, quel que soit le type, un traitement à visée osseuse était prescrit pour 52,5 % des patients dont 13 % de biphosphonate. Une densitométrie osseuse était réalisée dans 26 % des cas, une ostéoporose était diagnostiquée à 56 % et parmi eux un traitement par biphosphonate était prescrit à 50 %. Après une fracture sévère, un biphosphonate était prescrit dans 17 % des cas, une supplémentation vitamino-calcique seule pour 34 %, aucun traitement pour 48 %. Conclusion : L'ostéoporose est sous-diagnostiquée et sous-traitée malgré les recommandations récentes. Afin d'améliorer la gestion de cette pathologie, la mise en place d'une filière spécialisée dans la prise en charge de l'ostéoporose serait indiquée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Legrand, Jean-Louis

AUTEUR

  • Watel-Mariage, Marie-Agathe
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