Titre original :

Lien entre les fonctions exécutives et vulnérabilité suicidaire du sujet âgé : une revue de la littérature

Mots-clés en français :
  • Suicide
  • fonctions exécutives
  • personnes âgées
  • vieillissement cérébral
  • neuropsychologie
  • inhibition cognitive
  • prise de décision
  • flexibilité mentale
  • lobe frontal

  • Suicide
  • Personnes âgées
  • Cerveau -- Vieillissement
  • Fonctions exécutives (neuropsychologie)
  • Facteurs de risque
  • Suicide
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Fonctions exécutives
  • Facteurs de risque
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M367
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le suicide des personnes âgées est un problème majeur de santé publique. Les plus de 65 ans représentent un tiers des décès par suicide en France. De nombreuses études attestent d’une altération des fonctions exécutives chez les suicidants d’âge moyen, et nous savons que le vieillissement cérébral s’accompagne d’altérations comparables. Méthode : Par une revue de la littérature, nous nous sommes proposés d’évaluer l’hypothèse selon laquelle le vieillissement cérébral normal s’accompagne d’une altération des fonctions exécutives à l’origine d’une vulnérabilité suicidaire accrue chez les personnes âgées. Pour cela nous avons utilisé le moteur de recherche PubMed sur lequel nous avons mené une recherche thématique en anglais à partir des mots clefs « suicide » et « executive function », seules les études concernant les plus de 60 ans étaient retenues. Résultats : Sur les 15 études sélectionnées, 14 retrouvaient de moins bonnes performances exécutives chez les sujets âgés suicidant comparativement au groupe témoin sain. Les fonctions altérées étaient : la prise de décision pour 4 études, l’inhibition pour 3 études, la flexibilité mentale pour 2 études, et le fonctionnement exécutif global pour 5 études. De moins bonnes performances aux tests neuropsychologiques étaient retrouvées chez les sujets âgés suicidants comparativement aux sujets suicidaires, ainsi que chez ceux ayant commis un geste à fort potentiel létal. Conclusion : Il semble bien exister une vulnérabilité suicidaire liée à l’âge du fait d’une altération des fonctions exécutives. Ces résultats peuvent trouver des applications dans la prévention secondaire du suicide chez la personne âgée. Les tests neurocognitifs pourraient servir à identifier les sujets à haut risque de suicide et à en améliorer la prise en charge par l’inclusion des techniques de remédiation cognitive.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Diers, Eric

AUTEUR

  • Bara, Lucille
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