Titre original :

Faisabilité d’une méthode échographique dans la vérification du bon positionnement de la sonde d’intubation au décours d’une intubation oro-­trachéale au S.A.U.

Mots-clés en français :
  • Intubation
  • sonde d’intubation
  • échographie trachéale
  • échographie pulmonaire

  • Intubation endotrachéale
  • Trachée
  • Poumon
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Intubation trachéale
  • Prise en charge des voies aériennes
  • Trachée
  • Poumon
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M046
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’intubation oro-­trachéale (IOT) réalisée en situation d’urgence est un geste aux conséquences potentiellement désastreuses notamment en cas de méconnaissance d’une intubation oesophagienne. Il est donc impératif de confirmer le placement trachéal de la sonde d’intubation (SI) dans les plus brefs délais. Plusieurs méthodes de vérification existent, mais aucune n’est idéale. La capnographie est actuellement recommandée en France, mais c’est souvent la radiographie thoracique qui est réalisée. Peu de travaux ont étudié l’intérêt d’une méthode échographique simple associant échographie trachéale et pulmonaire dans la vérification du bon placement de la SI. Méthode : Etude descriptive et prospective réalisée entre avril et décembre 2015 incluant 41 patients âgés de plus de 18 ans nécessitant une IOT au sein d’un service d’accueil des urgences (SAUV) de deux centres hospitaliers. Le placement correct de la SI était validé par l’obtention de six capnogrammes corrects consécutifs et par la radiographie thoracique. Notre méthode échographique trachéale et pulmonaire (méthode ETP), réalisée au décours de l’IOT au lit du patient par un opérateur expert ou novice en échographie, était considérée comme positive si l’échographie cervicale confirmait la position trachéale de la SI et si l’échographie pulmonaire réalisée en quatre points observait un glissement pleural. L’échographie et la radiographie étaient effectuées le plus rapidement possible afin d’étudier leurs délais de réalisation. Résultats : Notre méthode ETP était positive chez 100% des patients et s’opérait en une durée médiane de 2 minutes. Les délais médians de réalisation de l’échographie et de la radiographie thoracique étaient respectivement de 15 et 51 minutes, l’échographique se révélant être réalisée avec une avance de 29 minutes (p<0,05). Conclusion : Vérifier le bon placement trachéal de la SI par une méthode échographique simple, non invasive, et non irradiante associant l’échographie trachéale et pulmonaire est faisable. De plus, la technique est d’apprentissage rapide chez des opérateurs novices en échographie, reproductible, réalisable au lit du patient dans un délai très court, et envisageable en situation extrahospitalière. Couplée à la capnographie, elle pourrait même remplacer la radiographie thoracique. Son intérêt dans la détection de l’intubation sélective semble envisageable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubart, Alain-Eric

AUTEUR

  • Alglave, Maud
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