Titre original :

Étude des facteurs de vulnérabilité développementaux au cannabis chez des patients souffrant de schizophrénie

Mots-clés en français :
  • Schizophrénie
  • cannabis
  • troubles envahissants du développement
  • troubles neurodéveloppementaux

  • Cannabis
  • Troubles du développement
  • Troubles du spectre de l'autisme
  • Schizophrénie
  • Cannabis
  • Consommation de marijuana
  • Abus de marijuana
  • Troubles du développement neurologique
  • Schizophrénie
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M365
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le risque d’effets psychotiques lors de consommations de cannabis semble modulé par une sensibilité variable des individus à ce toxique. L’objectif de cette étude est de rechercher si les troubles neurodéveloppementaux dans l’enfance représentent un facteur de vulnérabilité aux effets du cannabis. Matériel et méthodes : Notre étude est une analyse rétrospective de 102 patients souffrant de schizophrénie et ayant consommé au moins une fois du cannabis avant leur premier épisode psychotique. Nous avons comparé les sujets ayant présenté le plus d’effets subjectifs lors de leurs premières consommations de cannabis à ceux qui n’étaient pas sensibles à ces effets. La symptomatologie schizophrénique et dépressive des sujets a été évaluée grâce à la Positive And Negative Syndrome Scale (PANSS) et à la Calgary Depression Scale for Schizophrenia (CDSS). Les signes neurologiques mineurs ont été recherchés grâce à l’examen standardisé de Krebs et al. Le fonctionnement pré-morbide social et scolaire, les anomalies développementales, les symptômes autistiques précoces et les symptômes du Trouble Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDAH) ont été évalués respectivement grâce à la Premorbid Adjustment Scale (PAS), au questionnaire de Dépistage des Troubles Développementaux (DTD) et à l’Adult ADHD Self-Report Scale (ASRS). La comparaison entre les groupes a aussi porté sur la fréquence des complications obstétricales et des diagnostics de troubles envahissants du développement (TED) et de TDAH. Résultats : Les TED sont significativement plus fréquents dans le groupe de patients sensibles au cannabis (p<0,05). Il existe une tendance similaire pour les complications obstétricales certaines, qui semblent également plus fréquentes dans ce groupe sensible au cannabis. Les autres critères évalués sont équivalents entre les deux groupes. Discussion : La consommation de cannabis est encore peu explorée chez les adolescents ayant des troubles neurodéveloppementaux. Ces résultats préliminaires suggèrent un lien entre les troubles développementaux, le cannabis et la schizophrénie. Ils devront toutefois être confirmés sur de plus grands effectifs. Les interactions complexes entre les différentes pathologies développementales, en particulier la comorbidité entre TED et TDAH, et le cannabis mériteront une attention particulière lors de futures recherches.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Krebs, Marie-Odile

AUTEUR

  • Hirot, France
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