Titre original :

État des lieux de la contraception en fonction des facteurs de risque cardio-vasculaire en région lilloise

Mots-clés en français :
  • Contraception
  • facteurs de risque cardiovasculaire
  • femmes
  • pilule oestroprogestative
  • région lilloise

  • Contraception
  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Femmes
  • Médecine -- Pratique
  • Contraception
  • Maladies cardiovasculaires
  • Facteurs de risque
  • Santé des femmes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M354
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/12/2016

Résumé en langue originale

Contexte : En juillet 2013 des recommandations HAS et en février 2014 un document d'aide à la prescription de l'ANSM concernant la prescription d'une contraception chez les femmes en fonction de leurs facteurs de risque cardiovasculaire sont parues. Il n'existe actuellement pas de données permettant de savoir si les prescriptions sont conformes aux recommandations de bonnes pratiques. Méthode : L'objectif principal était d'évaluer l'adéquation entre la contraception prescrite et les facteurs de risque cardiovasculaire. Cette étude était quantitative, descriptive, transversale, multicentrique et concernait les femmes âgées de 18 à 60 ans. Le critère de jugement principal était le classement des questionnaires sur les critères de recevabilité pour l'adoption et l'utilisation continue de méthodes contraceptives, établis par l’OMS. Les analyses statistiques étaient univariées et bivariées. Résultats : 77% des femmes ont une contraception. Parmi elles, 60,26% avaient une contraception oestroprogestative, 10.6% utilisaient le préservatif, 9.27% avaient un dispositif intra utérin au lévonorgestrel, 7.95% avaient un dispositif intra utérin au cuivre, 6.62% avaient une pilule microprogestative, 2.65% avaient un implant, 1.99% avaient un macroprogestatif. 42.19% des femmes interrogées avaient une contraception adaptée. 33,59 % avaient une contraception adaptée de manière générale avec un suivi plus attentif. 18.75% avaient une contraception non recommandée. 5.47% avaient une contraception contre indiquée formellement. Parmi ces femmes, 86.09% IC[ 79.53% ; 91.18% ] accepteraient de changer de contraception sur avis médical. Il n'y a pas eu de lien significatif mis en évidence entre la catégorie OMS et la spécialité du prescripteur. L'interrogatoire n'est pas repris dans 70.34% IC[ 62.2% ; 77.64% ] des cas lors du renouvellement. Conclusion : 24% des femmes n'ont pas une contraception conforme aux recommandations de bonnes pratiques. La consultation de renouvellement de contraception doit être une consultation de réévaluation systématique afin d'éviter cet écueil.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bazerbes, Annabelle

AUTEUR

  • Guyot, Anaelle
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