• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M351
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les thyropathies sont courantes en médecine générale, les examens biologiques sont faciles d’accès. Le médecin généraliste a un rôle essentiel dans la prescription du bilan lors de la découverte ou dans le suivi d’une thyropathie. Quelle est la répartition des thyropathies adressées au spécialiste ? Comment s’effectuent leurs prises en charge par le médecin généraliste? Méthode : Etude quantitative descriptive et observationnelle réalisé au sein du service d’endocrinologie du GHICL entre Mai 2014 et Août 2015. Un questionnaire établit préalablement permet le recueil des données retrouvées dans le courrier de l’endocrinologue. Résultats : Les 123 patients inclus sont adressés par leur médecin traitant et rencontrent l’endocrinologue pour la 1ère fois. La répartition des thyropathies est homogène avec 39,84% [31,12%-49,05%] d’hypothyroïdie, 34,96% [26,58%-44,08%] de dystrophie thyroïdienne et 25,20% [17,81%- 33,83%] d’hyperthyroïdie. Le dosage de la TSH seule est réalisé lors du bilan initial pour 40,17% [31,3%-49,1%] des cas. Nous constatons une surprescription des bilans thyroïdiens dans toutes thyropathies, avec un excès : • des dosages combinés lors du bilan initial 59,83% [50,9%-68,7%] • des dosages de la T3l à 39,84% [31,12%-49,05%] • des ATG à 51,64% [42,42%-60,78%] • des bilans non justifiés dans 38,75% [28,1%-49,4%] des dossiers de découverte. Conclusion : Cette étude met en évidence une surprescription des dosages combinés, des bilans non justifiés et des dosages thyroïdiens inutiles. Cela questionne sur le suivi des recommandations françaises.

Résumé traduit

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