Titre original :

Évaluation de l'antibiothérapie à partir de sa prescription aux urgences du centre hospitalier de Cambrai

Mots-clés en français :
  • Antibiothérapie
  • Gyssens
  • évaluation
  • urgence
  • prescription

  • Antibiothérapie
  • Antibiotiques
  • Soins médicaux -- Qualité -- Contrôle
  • hôpitaux -- Services des urgences
  • Antibactériens
  • Qualité, accès, évaluation des soins de santé
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M366
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La résistance bactérienne est un véritable problème de santé publique au niveau mondial. Celle-ci est responsable de 25 000 décès et coûte 1,5 milliard d'euros par an en Europe. Les causes de cette résistance sont liées à une utilisation inappropriée des antibiotiques et à un ralentissement dans la découverte de nouvelles molécules. La mise en route d'une antibiothérapie entraîne des conséquences individuelles et collectives, il apparaît donc nécessaire que celle-ci soit optimale. L'objectif de cette étude est d'évaluer la qualité de l'antibiothérapie à partir de sa prescription aux urgences du centre hospitalier de Cambrai. Méthode : Il s'agit d'une étude prospective, observationnelle, menée durant quatre semaines consécutives, du 21 mars au 17 avril 2016, portant sur l'ensemble des patients ayant reçu au moins une dose d'antibiotiques aux urgences de l'hôpital de Cambrai. L'antibiothérapie à été classée selon la méthode Gyssens. Résultats : 124 dossiers ont été analysés. Ils ont été classés Gyssens 0, c'est-à-dire conformes aux recommandations dans 45.53 % des cas. Les erreurs d'antibiothérapie non acceptables (Gyssens IV ou V), celles ne justifiant pas de l'instauration d'un antibiotique (20,33 %) ou l'utilisation d'une molécule non adaptée (18,7 %), représentaient 39,03 % des cas. Les erreurs d'administration concernaient un mauvais timing lors de l'introduction de l'antibiothérapie (GYSSENS I) dans 9,76 % des situations. Une erreur de voie d'administration (GYSSENS IIc) a été retrouvée dans 1,63 % des dossiers. Les doses étaient incorrectes (GYSSENS IIa) pour 0,81 % des patients, et enfin, la durée de traitement était incorrecte (GYSSENS III) dans 2,44 % des cas. L'origine infectieuse était pulmonaire pour 49,59 % des patients, suivie principalement par les infections digestives (12,2 %) et cutanées (10,57 %). Un référentiel local était applicable dans 78,86 % des situations. Les principaux schémas antibiotiques utilisés concernaient l'association AMOXICILLINE-ACIDE CLAVULANIQUE, représentant 55,28 % des prescriptions, suivi par les Céphalosporines (12,1 %), puis par l'association CÉPHALOSPORINE-FLUOROQUINOLONES (9,76 %). Conclusion : Nos prescriptions d'antibiotiques ne sont pas optimales. Une amélioration apparaît nécessaire, et doit passer par un travail de réflexion multidisciplinaire afin de renforcer l’adhésion des prescripteurs aux référentiels locaux.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Ouyachchi, Younes

AUTEUR

  • Lecomte, Romain
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre