Titre original :

Les taux de réalisation des critères d’efficience de prescription de la rémunération sur objectifs de santé publique diffèrent-ils si le médecin généraliste est maître de stage des universités ? : une étude de janvier 2012 à avril 2015 [...]

Mots-clés en français :
  • ROSP
  • P4P
  • maître de stage des universités (MSU)

  • Paiement à la performance (médecine)
  • Médecins généralistes
  • Maîtres de stage des universités
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Médicaments -- Prescription
  • Médecins généralistes
  • Stage pratique guidé
  • Remboursement incitatif
  • Enquêtes sur les soins de santé
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M327
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/10/2016

Résumé en langue originale

Les taux de réalisation des critères d’efficience de prescription de la Rémunération sur objectifs de santé publique diffèrent ils si le médecin généraliste est maître de stage des universités ? Une étude de janvier 2012 à avril 2015 auprès des médecins généralistes du Nord – Pas-de-Calais. Contexte Le paiement à la performance existe depuis le 1er janvier 2012 en France sous la forme de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP). Il correspond à une prime que les médecins généralistes obtiennent s’ils respectent des critères de qualité des soins. Notre travail consiste à comparer les résultats obtenus pour ces critères, de deux groupes de médecins généralistes, en fonction du fait qu’ils soient Maîtres de Stage des Universités (MSU) ou pas, dans le Nord – Pas-de-Calais. Méthode : L’intégralité des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais en exercice pour la période de janvier 2012 à avril 2015 a été inclue, soit 14 trimestres, il n’y avait pas de critère d’exclusion. Les sept critères d’efficience des prescriptions étaient étudiés. L’étude était quantitative épidémiologique, observationnelle, descriptive, rétrospective. Un test F de Fischer jugeait de l'égalité des variances entre les deux groupes. Puis, un test t de Student comparait les moyennes entre chaque groupe. Résultats : Les quatre premiers trimestres étaient inexploitables. Avec un risque alpha de 5%, les MSU prescrivent d’une manière plus efficiente, selon les critères de la ROSP, que les non MSU pour les cinq critères suivants : Part de médicaments génériqués dans le répertoire des antibiotiques, Part de médicaments génériqués dans le répertoire des inhibiteurs de la pompe à protons, sauf au trimestre 13, Part de médicaments génériqués dans le répertoire des statines, Ratio nombre de patients traités par Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)/ nombre de patients traités IEC + sartans, Ratio nombre de patients traités par aspirine à dose anti-agrégante / nombre de patients traités par anti-agrégants plaquettaires. Conclusion : Depuis l’introduction de la ROSP en 2012, les MSU du Nord-Pas-de-Calais prescrivent d’une manière plus efficiente que les non MSU pour la majorité des critères. Le travail en duo avec un interne apparaît comme une explication plausible à ces résultats. Les critères ROSP qui évolueront en janvier 2017, n’intégreront pas le fait d’être MSU.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calafiore, Matthieu

AUTEUR

  • Aubry, Charles
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