Titre original :

Freins à la vaccination : argumentaire

Mots-clés en français :
  • Hésitation vaccinale
  • freins
  • réticences
  • argumentaire
  • vaccins
  • vaccination

  • Vaccination
  • Vaccins
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Communication en médecine
  • Patients -- Coopération
  • Vaccination
  • Vaccins
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Information en santé des consommateurs
  • Acceptation des soins par le patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M352
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L'hésitation vaccinale à laquelle fait face le médecin est de mieux en mieux décrite, grâce notamment à la recherche de freins. Un argumentaire y répondant peut constituer un outil utile au médecin. Méthode : Synthèse de revues systématiques de littérature existantes, recherchées en utilisant trois sources électroniques, et d'avis d'organismes de santé de référence, nationaux ou internationaux, publiés sur leurs sites Internet respectifs. Évaluation des revues par les grilles PRISMA et AMSTAR. Résultats : Les effets indésirables graves imputables aux vaccins sont rares. Sont mis en évidence convulsions fébriles et purpuras thrombocytopéniques associés au ROR, et risque d'anaphylaxie, quel que soit le vaccin. Le ROR ne provoque l'autisme. Le vaccin anti-HB ne semble pas provoquer la SEP. Les vaccins ne semblent pas provoquer de maladies auto-immunes. Les maladies à prévention vaccinale n'ont pas disparu et sont potentiellement mortelles. La plupart des vaccins ont démontré leur efficience. L'immunité naturelle, de groupe, et l'homéopathie ne sont pas des alternatives crédibles à la vaccination. La sécurité des vaccins est strictement contrôlée, avant et après leur mise sur le marché, par des organismes de santé indépendants. Il n'existe pas de guide pour aider les patients à rechercher des informations sur Internet, où les informations trouvées sont contradictoires. Vacciner un enfant atteint d'une maladie aiguë bénigne est recommandé pour lutter contre les opportunités manquées. Diminuer la douleur de l'injection est un enjeu important, que permettent d'atteindre la distraction, les boissons sucrées, ou les anesthésiants locaux. Conclusion : Le médecin tient un rôle majeur dans les décisions du patient concernant la vaccination, et peut l'influencer positivement par une information et une communication appropriée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Tilly, Anita

AUTEUR

  • Carnot, Julien
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