Titre original :

Quels sont les freins à la pose du stérilet par les médecins généralistes ? : étude qualitative dans l’Arrageois

Mots-clés en français :
  • Dispositif intra-utérin
  • contraception
  • facteurs limitants
  • médecine générale
  • région Nord-Pas-de-Calais

  • Dispositifs intra-utérins
  • Contraception
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Dispositifs intra-utérins
  • Contraception
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M353
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le dispositif intra-utérin (DIU) est un moyen de contraception efficace et bien toléré. Il est cependant peu utilisé, en particulier chez les femmes dont le suivi gynécologique est assuré par le médecin généraliste. Le Nord-Pas-de-Calais est un bassin de population jeune et fertile. Le nombre des gynécologues diminuant, la prise en main de ce domaine et la pose du stérilet par les généralistes pourraient améliorer la prise en charge contraceptive des femmes. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée de mars 2015 à février 2016 auprès de médecins généralistes installés dans la zone de proximité arrageoise. Résultats : Parmi les 15 médecins interrogés, beaucoup appréciaient le DIU pour son efficacité, sa tolérance et son observance mais seulement un le posait. Les freins principaux retrouvés étaient le manque de formation, le matériel nécessaire mentionné comme coûteux et difficile d’entretien, la peur des effets indésirables au moment de la pose et de l’engagement de la responsabilité personnelle. Le geste semblait inadapté à la pratique libérale car trop long. Enfin, d’après les généralistes, les patientes étaient réticentes au choix du DIU par crainte de ses effets-indésirables. Elles étaient également défavorables à la pose par le généraliste, considéré comme peu compétent dans ce domaine, trop proche affectivement ou du fait de son genre masculin. Les solutions proposées pour augmenter le nombre de pose étaient principalement axées sur les formations : initiale et continue, la planification de consultations dédiées et l’exposition de ce rôle possible du généraliste auprès des femmes. La féminisation de la profession et l’organisation en cabinet groupé pourraient aussi encourager les poses du DIU dans l’objectif d’une meilleure adaptation de la contraception et une plus grande satisfaction des femmes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Régnier, Anne-Marie

AUTEUR

  • Guidi Rontani, Blandine
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