Titre original :

Devenir des prolactinomes après la grossesse, à propos de 72 grossesses

Mots-clés en français :
  • prolactinome
  • grossesse
  • rémission
  • allaitement

  • Prolactinome
  • Cancer chez la femme enceinte
  • Rémission (médecine)
  • Allaitement maternel
  • Prolactinome
  • Complications tumorales de la grossesse
  • Induction de rémission
  • Allaitement maternel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2016LIL2M344
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La fréquence de guérison d’un adénome à prolactine après une grossesse est variable, décrite dans la littérature dans 8 à 68% des cas. Le rôle potentiel d’un traitement médical prolongé en pré-conceptionnel et l’influence de l’allaitement sont peu décrits. Méthode : Nous rapportons 72 grossesses chez 41 femmes (31±4.5 ans) : 34 microadénomes, 4 macroadénomes enclos, 3 hyperprolactinémies idiopathiques. 27 avaient été traitées par agonistes dopaminergiques plus de 24 mois avant la grossesse (66±39 mois). Le traitement a été interrompu au diagnostic de grossesse. Un dosage de prolactine et une IRM ont été réalisés à distance de l’allaitement ou de l’arrêt d’un traitement inhibant la lactation. Résultats : 62 enfants sont nés (9 FCS, 1 mort foetale, 1 interruption thérapeutique de grossesse), 37 ont été allaités (6±7 mois). Dix femmes avaient une prolactinémie normale après grossesse (16% des grossesses) (8 microadénomes, 1 hyperprolactinémie idiopathique, 1 macroadénome enclos). Quatre avaient une hyperprolactinémie persistante après une grossesse antérieure. Le volume de l’adénome a diminué dans 4 cas, était stable dans 4 cas, normalisation de l’IRM dans 1 cas. Le pourcentage de rémission était comparable dans le groupe avec traitement médical prolongé ou non (15,8% vs 16.6%, p=NS) et dans le groupe ayant allaité ou non (16.2% vs 16%, p=NS). Une récidive de l’hyperprolactinémie était observée chez 3 patientes 5, 24 et 72 mois après l’accouchement. Conclusion : La rémission d’un adénome à prolactine après grossesse est moins fréquente que décrite antérieurement. Des récidives à distance justifient un suivi au long cours. L’allaitement et le traitement prolongé par les agonistes dopaminergiques n’influent pas sur le devenir des hyperprolactinémies après grossesse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortet, Pauline

AUTEUR

  • Le Poulennec, Tiphaine
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