• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M288
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les nouvelles technologies de l’information et de la communication bouleversent les modes de vie, et particulièrement ceux des adolescents. Leur mésusage pourrait impacter le sommeil. Or, le manque de sommeil a été associé à des conséquences néfastes sur la santé et les performances scolaires. L’objectif principal de cette étude était de rechercher une relation entre l’utilisation des écrans vidéo d’une part et la durée de sommeil, la qualité de sommeil et l’heure de coucher d’autre part. L’objectif secondaire était de mettre en évidence d’autres facteurs d’habitudes de vie influençant ces trois paramètres. Méthode : Une étude observationnelle descriptive transversale a été menée auprès d’élèves de sixième inscrits dans cinq collèges de la Métropole Européenne de Lille. Des questionnaires réalisés avec l’aide d’experts ont été utilisés. Ils comportaient des questions destinées aux élèves, aux parents et aux équipes médico-éducatives. Les questions portaient sur l’utilisation des écrans, les habitudes de vie, l’agenda du sommeil, les données biométriques et les données familiales. Résultats : 448 élèves ont participé à l’étude. En semaine, le temps passé devant les écrans était significativement associé à la durée de sommeil (p<0,0001), à la qualité de sommeil (p=0,0004) et à l’heure de coucher (p<0,0001). Le week-end, le temps passé devant les écrans était significativement associé à la qualité se sommeil (p=0,014) et à l’heure de coucher (p=0,014) mais pas à la durée de sommeil (p=0,27). L’utilisation d’un écran avant de s’endormir, la présence d’un téléphone portable ou d’un ordinateur dans la chambre de l’enfant étaient significativement associées à une heure de coucher plus tardive (respectivement p<0,0001; p=0,0006; et p=0,015). Ces résultats étaient ajustés sur l’indice de masse corporelle et les données socio-économiques. Conclusion : L’étude a mis en évidence des données d’habitudes de vie modifiables dans la population d’élèves. Une étude interventionnelle est maintenant nécessaire afin de développer des campagnes de prévention et d’information au sein des collèges sur l’hygiène du sommeil et l’utilisation raisonnée des écrans.

Résumé traduit

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