• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M348
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La baisse de la proportion de jeunes filles initiant leur vaccination anti-HPV s’observe depuis plus de trois ans et la couverture vaccinale a diminué de 8,7 % entre 2011 et 2014. L'avancée de l'âge des recommandations vaccinales à 11 ans, puis de l'AMM à 9 ans donne une place prépondérante à l'avis des parents dans l'initiation de cette vaccination. Méthode : Cette étude épidémiologique observationnelle multicentrique non randomisée a analysé les freins à la vaccination chez les parents des filles de 9 à 19 ans inclus, à l'aide d'auto-questionnaires distribués chez 14 patientèles de médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais-Picardie en 2016. Résultats : Sur les 171 parents inclus, 31 soit 18,13% ne connaissaient pas ce vaccin (IC95% [12,66% ; 24,73%]). Le médecin traitant n'avait pas proposé le vaccin à 32,59% des parents qui le connaissaient (IC95% [24,78 ; 41,19%]). Seuls 29,29% des parents étaient contre la vaccination (IC95% [21,91%; 37,57%]). Leurs raisons principales étaient la peur du risque de maladies auto-immunes (53,66% IC 95% [37,42% ; 69,34%]), un doute sur l'utilité ou l'efficacité du vaccin (51,22% IC95% [35,13% ; 67,12%]), et le manque d'informations (43,9% IC95% [28,47% ; 60,25%]). Les parents étaient à 59,62% contre une avancée de l'âge de la vaccination à 9 ans (IC95% [49,54 ; 69,13]) mais favorables à 50,88% à une vaccination scolaire obligatoire (IC95% [41,35 ; 60,36]). Conclusion : Une information claire sur l'efficacité et l'absence de risque prouvé de ce vaccin devrait être donnée systématiquement aux parents.

Résumé traduit

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