Titre original :

Enquête sur la situation socio-professionnelle des patients présentant une atteinte osseuse dans un contexte de cancer solide ou d'hémopathie

Mots-clés en français :
  • cancer
  • hémopathie maligne
  • reprise du travail
  • maintien en emploi
  • métastases osseuses
  • travail

  • Hémopathies malignes
  • Métastases osseuses
  • Reprise du travail
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Hémopathies
  • Tumeurs osseuses
  • Emploi
  • Enquêtes de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M336
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La survie des patients présentant une lésion osseuse (LOS) dans un contexte de cancer solide ou d'hémopathie s'est beaucoup améliorée ces dernières années. Si beaucoup d'études s'intéressent au champ «Cancer et Travail», à notre connaissance aucune ne s'est intéressée à cette population spécifique alors même qu'un grand nombre sont encore en âge de travailler. L'objectif était d'évaluer la situation socioprofessionnelle et les répercussions vis-à-vis de l'emploi. Méthode : Cette étude non-interventionnelle portait sur des patients vus en consultation d'onco-rhumatologie du CHRU de Lille, entre juin 2015 et août 2016, âgés de 18 à 67 ans, présentant une LOS, qu'ils soient ou non en emploi. Résultats : 40 patients ont été inclus, 25 femmes (63%) et 15 hommes (38%), avec un âge médian au diagnostic de 50,5 ans [15-65 ans], 58% (23) présentaient une hémopathie et 20% (8) un cancer du sein ; 98% avaient une atteinte rachidienne. La prise en charge osseuse pouvait comporter une vertébroplastie (48%), de la radiothérapie (43%), un corset (43%), une chirurgie (15%). Les principales séquelles étaient la fatigue (90%) et la douleur (70%). Au diagnostic, 90% des patients (36) étaient actifs : soit «en emploi» (n=34 soit 94%), soit «au chômage» (n=2 soit 6%). La proportion de patients avec 1 tentative de reprise ou sans interruption de leur activité depuis le diagnostic est de 56% (19). Parmi les actifs au diagnostic, la survenue de LOS a eu des répercussions socioprofessionnelles propres dans 92% des cas (33) : pour 80%, c'est un prolongement de l'arrêt maladie, pour 27% une perte ou sortie de l'emploi, pour 24% une invalidité, pour 42% la nécessité d'aménagement ergonomique ou horaire du poste. Parmi les raisons expliquant ces modifications, sont évoquées pour 88% des raisons médicales (douleur, fatigue, traitements) et pour 58% des contraintes physiques au poste (port de charges, contraintes posturales) devenues non supportables depuis l'apparition de LOS. 98% des patients expriment le besoin d'un accompagnement systématique pluridisciplinaire (oncohématologue, rhumatologue, médecin du travail, assistante sociale, psychologue) adapté à leur situation et pouvant les aider au maintien en emploi, et ce dès l'annonce pour 40%. Conclusion : Cette étude confirme que les patients porteurs de LOS sont des actifs. Leur trajectoire professionnelle en est modifiée. Une intervention spécifique multidisciplinaire serait souhaitable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vieillard, Marie-Hélène - Fantoni-Quinton, Sophie

AUTEUR

  • Ferret, Anaïs
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