Titre original :

Etude observationnelle du devenir scolaire d’une cohorte de 47 enfants dyslexiques-dysorthographiques diagnostiqués au sein du Centre Régional de Diagnostic des Troubles de l’Apprentissage du CHRU de Lille en 2009

Mots-clés en français :
  • Dyslexie
  • dysorthographie
  • devenir scolaire enfants dyslexiques
  • troubles spécifiques des apprentissages du langage écrit

  • Dyslexie
  • Enfants dyslexiques
  • Dysorthographie
  • Enfants dysorthographiques
  • Orientation scolaire
  • Dyslexie
  • Trouble spécifique d'apprentissage
  • Niveau scolaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M331
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Près de 20% des enfants présentent des difficultés scolaires, dont 5 à 6% seraient liées à des troubles spécifiques des apprentissages. Avec une prévalence de 6 à 8%, la dyslexie-dysorthographie est le plus fréquent, véritable problème de santé publique. Malgré une amélioration dans la reconnaissance et la prise en charge de la dyslexie, peu de données existent sur le devenir scolaire de ces enfants, et sur les facteurs l’influençant. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive observationnelle monocentrique transversale, menée du 31 Mars au 1er Juillet 2016, basée sur un questionnaire soumis, lors d’entretiens téléphoniques, aux enfants diagnostiqués dyslexiques-dysorthographiques au CRDTA du CHRU de Lille en 2009. Résultats : 47 enfants ont été inclus, d’âge moyen au diagnostic 11 (+/-1,8) ans ; 95,7% (n=45) présentaient une dyslexie mixte, associée à une dyscalculie pour 26,7% (n=12). Concernant leur parcours scolaire, 85,1% (n=40) étaient encore scolarisés lors de notre étude. Soixante-quatre pour cent (n=30) ont fait un collège ordinaire, 17% (n=8) une SEGPA, 12,8% (n=6) une classe ULIS. Cinquante-sept pour cent (n=27) ont obtenu leur BEPC, 31,9% (n=15) avec mention. Quinze pour cent (n=7) ont ensuite choisi un lycée général, 38,3% (n=18) un bac professionnel (BP) et 23,4% (n=11) un CAP. Les enfants en lycée général ont un test matrice WISC 4 en moyenne à 10,5 (+/-2,1) contre 8,6 (+/-3,5) en BP et 7,6 (+/-2,8) en CAP ; ils sont meilleurs en lecture de mots réguliers, irréguliers et logatomes et ont significativement été diagnostiqués plus précocement (p=0,02) que les enfants en BP ou CAP. La majorité des enfants ayant un indice de précision de lecture au Test Alouette-R <-5 écart-type par rapport à l’âge sont en BP ou CAP. Il n'a pas été mis en évidence de corrélation entre le déficit en compréhension écrite et l’orientation scolaire. Conclusion : La majorité de notre cohorte suit une filière professionnelle (CAP ou BP), après avoir obtenu le BEPC. De multiple facteurs influent sur le devenir scolaire : sévérité du trouble, intelligence, niveau socio-économique, autre trouble spécifique des apprentissages associés. Les plans d’aménagements proposés par le CRDTA sont majoritairement appliqués, et utiles selon les enfants. Sensibiliser les médecins traitants aux troubles spécifiques de l’apprentissage semble essentiel pour une prise en charge diagnostique précoce et le devenir de l’enfant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lemaître, Marie-Pierre

AUTEUR

  • Dauvergne, Marine
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