Titre original :

Autisme infantile : des pistes d'amélioration dans la prise en charge des maladies somatiques pour les médecins généralistes : étude qualitative menée auprès de 13 parents d'enfants atteints de troubles du spectre autistique de la région Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Enfant atteints de TSA
  • médecins généralistes
  • pathologies somatiques intercurrentes
  • entretiens des parents

  • Troubles du spectre de l'autisme
  • Enfants autistes
  • Troubles du spectre de l'autisme
  • Adolescents autistes
  • Médecins généralistes
  • Parents
  • Trouble du spectre autistique
  • Trouble du spectre autistique
  • Prise en charge de la maladie
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M274
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte: L'autisme touche 1 naissance sur 165 en France (source HAS). Les médecins généralistes peuvent être amenés à prendre en charge ces enfants qui présentent des particularités tant dans la présentation de maladies intercurrentes que dans l'expression de la douleur. Cela peut entraîner un retard de prise en charge et des conséquences sur la morbi-mortalité. Méthode: Etude qualitative de 11 entretiens semi directifs de parents d'enfants atteints de TSAjusqu'à convergence des occurrences. Recrutement aléatoire des familles via le service de pédiatrie du CH de Cambrai et des associations de parents. Résultats: Le suivi médical peut être assuré par le médecin généraliste, conjointement avec des spécialistes et est même plébiscité. Les parents évoquent une relation de confiance, des rendez-vous rapides et la possibilité d'un suivi global. Les principaux motifs de consultation sont alors : les pathologies épidémiques, le renouvellement d'un traitement, une majoration des troubles du comportement ou le suivi habituel d'un enfant. Le principal signe de douleur ou d'inconfort repéré par les parents s'avère être le repli ou l'apathie, plutôt que l'agitation ou l'agressivité. Les parents avouent avoir des difficultés à localiser précisément le siège douloureux. D'après leurs expériences en consultation, les familles attendent plus d'écoute et de soutien de la part du médecin généraliste. Elles conseillent d'accorder de longs créneaux de consultation, en début de journée afin d'éviter l'attente. Elles recommandent d'habituer l'enfant à un examen clinique systématisé et expliqué le plus tôt possible. L'idée de prendre pour modèle un parent, d'organiser des consultations d'apprentissage à l'examen clinique est avancée. Certaines évoquent aussi le problème de la galénique des médicaments prescrits. Enfin, elles déplorent le manque de formation des médecins généralistes dans la prise en charge de ces enfants. Conclusion: Il apparaît essentiel pour le médecin, face à des modifications de comportement chez un enfant atteint de TSA, de ne pas conclure hâtivement à une origine purement psychologique mais de rechercher un certain nombre de comorbidités fréquentes ou l'expression d'une douleur sous-jacente. Il convient d'attacher plus d'importance à l'écoute, au soutien des familles et d'accorder plus de temps lors d'une consultation d'un enfant avec autisme afin d'améliorer leur prise en charge.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Creton, Stephen

AUTEUR

  • Bury, Alexandra
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