Titre original :

Regard des médecins généralistes sur leur propre santé mentale : analyse de leurs représentations

Mots-clés en français :
  • Santé mentale
  • médecins généralistes
  • représentations

  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Représentation mentale
  • Médecins généralistes
  • Santé mentale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M301
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreux médecins généralistes en France souffrent de burnout. Ils auraient conscience du risque mais ne mettraient pas toujours en place les moyens de s'en prémunir. Objectif : L'objectif de l'étude était d'étudier les représentations qu'ont les médecins généralistes de leur propre santé mentale afin de mieux comprendre les comportements à risque qui en découlent. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de douze médecins généralistes installés des Hauts-de-France, échantillonnés en variation maximale, entre Janvier et Mai 2016. Une analyse thématique a été obtenue après codage par triangulation à l'aide du logiciel N'VIVO. Résultats : Les médecins généralistes savaient de quoi dépendait leur santé mentale. Pourtant, les représentations qu'ils avaient d'eux-mêmes en tant que médecin faisaient obstacle à la mise en place des conditions nécessaires à son maintien. Le besoin de réassurance dans leurs qualités de médecin les poussait à accepter des conditions de travail épuisantes. La peur de décevoir le patient rendait l'acte de refuser difficile. Le décalage entre les représentations qu'ils avaient de leur profession pendant leurs études et la réalité du terrain avait aussi des répercussions sur leur santé mentale. En effet, les taches annexes à la médecine étaient vécues comme des contraintes difficiles à supporter. Ils ne considéraient pas le cabinet comme une entreprise et n'étaient pas formés à sa gestion. La relation médecinpatient était également source de souffrance car ne répondait pas à leurs attentes et à l'image qu'ils s'en faisaient. Enfin, le burnout était considéré comme un tabou, synonyme d'échec, qu'ils dissimulaient à leurs collègues et à leur famille. Conclusion : On peut penser qu'amener les futurs médecins à réfléchir sur les représentations qu'ils ont d'eux-mêmes et de leur métier pourrait limiter l'apparition de comportements à risque. Former les étudiants aux mécanismes menant au burnout permettrait que celui-ci ne soit plus un tabou. Un suivi régulier en médecine du travail pourrait être proposé pour déceler les premiers signes de burnout chez les étudiants et les médecins installés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Prevot, Sophie

AUTEUR

  • Terzian, Sarah
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