Titre original :

Chimiothérapie néo-adjuvante et cancer du sein : quelle prise en charge chirurgicale au Centre Oscar Lambret ? : étude rétrospective portant sur 245 patientes de 2010 à 2013

Mots-clés en français :
  • chimiothérapie néo-adjuvante
  • traitement conservateur
  • cancer du sein

  • Sein -- Cancer
  • Chimiothérapie néoadjuvante
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du sein
  • Traitement néoadjuvant
  • Traitements préservant les organes
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M321
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : la chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) est une prise en charge bien établie dont l'un des objectifs principaux est d'augmenter le taux de traitements conservateurs (TC) chez des patientes présentant un cancer du sein opérable. Le but était de faire un état des lieux de la prise en charge chirurgicale au niveau mammaire, d'évaluer l'importance de la simplification du traitement chirurgical mammaire après CNA et son adéquation vis-à-vis de la réponse tumorale. Matériel et méthodes : étude rétrospective au sein d'une population de 245 patientes traitées par chimiothérapie néo-adjuvante (3FEC 100 et 3TXT +/- Trastuzumab si surexpression Her 2) pour un cancer du sein de janvier 2010 à janvier 2013 au Centre Oscar Lambret de Lille. La pCR était définie par TA selon la classification de Sataloff. Nous avons étudié le taux de conversion du geste chirurgical (mastectomie totale MT vs mastectomie partielle MP) après CNA, les facteurs de risques de mastectomie totale, les complications chirurgicales, les données de survie et la concordance du traitement chirurgical selon la pCR. Résultats : inclusion de 160 patientes, dont 45 patientes (28 %) dans le groupe MT après CNA , et 115 patientes (72%) dans le groupe TC répartis en MP simple (N =77, 67%) et MP avec geste d'oncoplastie (N = 38, 33%) soit un taux de conversion de 69% et un taux de simplification du geste chirurgical de 66 %. Notre taux de complication global était de 8 % (12 / 160), avec un taux de reprises chirurgicales pour berges non saines de 10% (N =12). Les facteurs de risque de MT après CNA retrouvés étaient : la taille tumorale supérieure à 5cm (p <0,001 ; OR = 5.4, [2.6- 11.7]), les microcalcifications étendues au bilan d'imagerie post CNA (p = 0,02, OR = 3.2 [1.3 - 7.6]) et la réponse histologique TD selon Sataloff (p=0,04, 4 [1.4 - 11.7]). Notre taux de MT avec pCR était de 18 % (8 patientes sur 45). La survie globale et sans récidive à 3 ans était respectivement de 89 % (IC 95% : 2.2-2.8) et 78% (IC 95 % : 69 - 85). La pCR était un facteur pronostique de la survie globale (p = 0,048, OR : 8,0 [1,01-62,4]) et de la survie sans récidive (p = 0,007 ; OR : 3,7 [1,4- 9,8]) Conclusion : La chimiothérapie à visée de réduction tumorale peut amener à une augmentation importante des taux de TC. Cette prise en charge est en adéquation avec la réponse, sans impact sur le taux de complications1 le taux de reprises chirurgicales et la survie globale. Le développement de l'oncoplastie permet une augmentation des indications de TC.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannebicque, Karine

AUTEUR

  • Fichaux, Hélène
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