• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M317
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les médecins généralistes sont quotidiennement confrontés à l’hypertension artérielle. Si la mesure au cabinet reste la référence pour en faire le diagnostic et le suivi, les mesures ambulatoires occupent une place de plus en plus importante. L’automesure tensionnelle se développe en médecine générale alors que la Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle (MAPA) reste un examen dont l’accès est plus difficile en soins primaires car plutôt réservé aux spécialistes. L’objectif de ce travail était d’évaluer la faisabilité de la MAPA en soins primaires au sein d’une Maison de Santé Pluri-professionnelle. Méthode : Un recueil de données par questionnaire a été rempli par le médecin. Il a évalué les caractéristiques des patients à qui l’on a proposé l’examen, ainsi que celles des consultations. Un questionnaire a été remis et rempli par le patient lors de la consultation de retrait afin d’évaluer son ressenti. Résultats La proposition de la MAPA en soins primaires a permis de réaliser l’examen chez 30 patients vivant à proximité de la MSP et pour différentes indications. Près de la moitié d’entre eux n’avait jamais bénéficié de consultation avec un cardiologue. Simple sur le plan technique et d’une durée équivalente à une consultation standard de médecine générale, elle a l’avantage de pouvoir être réalisée au domicile du patient, notamment chez une patientèle âgée, population principalement concernée. La fréquence de sa réalisation dépend de la disponibilité du praticien, du patient et du matériel. Les patients n’ont pas manifesté de plaintes majeures et se sont dit satisfaits de l’examen. Conclusion : La MAPA est un examen simple, permettant une exploration prolongée de constantes indispensables à la prise en charge de certains patients. Elle s’intègre bien dans la pratique du médecin généraliste, offreur de soins de proximité. Elle se justifie dans des territoires de santé marqués par une densité médicale de spécialistes inférieure à la moyenne nationale. L’investissement financier et l’absence de valorisation économique sont cependant un frein à son développement. Une étude complémentaire sur la possibilité de faire réaliser les actes techniques par un auxiliaire paramédical formé pourrait venir compléter la notre.

Résumé traduit

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