Titre original :

Résultats préliminaires de l’étude METCAP : intérêt de la metformine en association à une radiochimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers du rectum localement avancés

Mots-clés en français :
  • Radiothérapie
  • cancer
  • rectum
  • metformine

  • Rectum
  • Metformine
  • Radiochimiothérapie
  • Traitement néoadjuvant
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du rectum
  • Metformine
  • Chimioradiothérapie adjuvante
  • Traitement néoadjuvant
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2016LIL2M166
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La metformine est un antidiabétique auquel sont attribuées des propriétés antinéoplasiques à partir de données in-vitro et de cohortes rétrospectives. L’objectif de cette étude était d’étudier l’efficacité et la tolérance de la metformine en association à une radiochimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers du rectum localement avancés. Méthode : il s’agit d’une étude de phase II multicentrique non contrôlée évaluant la metformine à la dose de 2550 mg/j en association à une radiochimiothérapie néoadjuvante à base de capécitabine (1600 mg/j 5j/7) dans le traitement des cancers du moyen et du bas rectum classé T3-4N0-2M0 chez des patients non-diabétiques. Le critère de jugement principal de cette étude était le taux de réponse histologique complète. Les critères de jugements secondaires étaient le taux de downstaging tumoral, de préservation sphinctérienne et les taux de toxicités. Résultats : Nous rapportons ici les résultats des 16 premiers patients inclus dans l’étude METCAP Le taux de réponse histologique complète était de 7%. Le taux de downstaging tumoral était de 75% (IC95% 48-93%) et était associé à un taux de stérilisation ganglionnaire de 83%. Le taux de préservation sphinctérienne était de 44%. Aucun facteur prédictif de downstaging ou de réponse histologique complète n’a été mis en évidence. L’association de la radiochimiothérapie et de la metformine a été correctement tolérée. En dehors de 2 lymphopénie de grade 3 et d’une lymphopénie de grade 4, la seule toxicité de grade ≥3 liée au traitement observée était une diarrhée de grade 3 Conclusion : La metformine ne permet pas d’augmenter le taux de réponse histologique complète après radiochimiothérapie dans les cancers du rectum localement avancés. En revanche, elle semble pouvoir augmenter le taux de downstaging tumoral et pourrait avoir un impact sur le pronostic à long terme des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mirabel, Xavier

AUTEUR

  • Leroy, Thomas
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