Prise en charge de l’asthme de l’enfant de moins de 3 ans : pratiques des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais.
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- Guides de bonnes pratiques cliniques comme sujet
- Évaluation des pratiques médicales par des pairs
- Connaissances, attitudes et pratiques en santé
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2016LIL2M326
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 06/10/2016
Résumé en langue originale
Contexte : La morbidité de l’asthme de l’enfant de moins de 3 ans serait en partie évitable par une prise en charge pré-hospitalière plus optimale. Des recommandations de pratiques sont éditées afin d’aider les professionnels de santé à la prise en charge de cette pathologie. Objectif : Faire un état des lieux des pratiques des médecins généralistes dans la prise en charge de l’asthme de l’enfant de moins de 3 ans. Observer si les recommandations de pratiques sont lues et associées à une amélioration de pratiques. Méthode : Etude descriptive par questionnaire anonyme des pratiques déclarées d’un échantillon de 300 médecins généralistes du Nord Pas De Calais tirés au sort. Résultats : Notre taux de participation était de 33%. L’âge moyen des médecins était de 54.5 ans. 42.5% des médecins avaient lu les recommandations de pratique. La répétition de trois épisodes de sibilants était identifiée comme un symptôme d’asthme par 83% des médecins, la toux sèche récurrente par 66%. La recherche du diagnostic différentiel par la radiographie de thorax était occasionnelle (51%). L’indication du traitement de fond était évaluée en fonction de la fréquence des symptômes (90%). Le traitement de fond par corticoïdes inhalés (72%) était prescrit pour 3 à 6 mois (75%). La diminution du traitement était réalisée en l’absence totale de symptômes (72%) et de consommation de bêta mimétiques d’action courte (69%). L’explication de l’utilisation de la chambre d’inhalation était systématique (83%) mais pas la remise d’un plan d’action écrit (25%). Le diagnostic était reporté dans le carnet de santé (98%). La vaccination antigrippale était recommandée (93%).La lecture des recommandations était associée à une plus forte probabilité d’identifier la toux, d’introduire le traitement de fond après évaluation de la fréquence des symptômes et de le diminuer en l’absence totale de symptômes (p=0.04). Conclusion : Les pratiques étudiées étaient partiellement conformes à celles attendues. La lecture des recommandations n’augmentait que partiellement la probabilité d’avoir de bonnes pratiques.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Duthoit, Thierry
AUTEUR
- Miquel, Marion