Titre original :

Mégavessie foetale après 14 semaines d’aménorrhée : enjeux du diagnostic anténatal : une étude rétrospective monocentrique

Mots-clés en français :
  • mégavessie
  • diagnostic anténatal
  • valves de l’urètre postérieur
  • récessus urétral
  • paroi vésicale
  • échographie

  • Foetus -- Appareil uro-génital
  • Diagnostic prénatal
  • Vessie -- Maladies
  • Maladies foetales
  • Échographie prénatale
  • Maladies de la vessie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M155
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La mégavessie foetale est une pathologie rare avec une prévalence estimée à 0,38% pendant la grossesse. Après 14 semaines d’aménorrhées (MVF>14SA) ce signe échographique renvoie à plusieurs étiologies, dont les valves de l’urètre postérieur (VUP), pathologie nécessitant une prise en charge thérapeutique néo-natale en urgence et marquée par un mauvais pronostic rénal à long terme. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence des signes échographiques anténataux, dont le récessus urétral (RU) et l’épaississement de la paroi vésicale, pour le diagnostic de VUP chez les foetus porteurs de MVF>14SA. Méthode : Les échographies anténatales de toutes les patientes adressées au CHRU de Lille pour MVF>14SA, de Janvier 2001 à Décembre 2014, ont été rétrospectivement analysées. Les signes échographiques lors de l’échographie de référence et lors du suivi furent recensés. Leur pouvoir discriminant (sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative) pour le diagnostic de VUP fut analysé avec calcul des Odds-Ratio (OR). Résultats : 78 foetus ont été inclus, dont 51% de VUP (40 cas). Lors de l’échographie de référence, la paroi vésicale épaisse était plus fréquente chez les foetus porteurs de VUP (77,5% versus 15,8%, p<0,0001) que chez les autres foetus. Ce signe avait une sensibilité de 77,5% et une spécificité de 84,2%. On notait plus de RU chez les porteurs de VUP lors des échographies de suivi : 51,3% versus 20% p=0,0053. La sensibilité de ce signe était de 47,5% et la spécificité était de 71,1%. En analyse multivariée la paroi épaisse et la visualisation au moins une fois en cours de suivi d’un RU était discriminant pour le diagnostic de VUP : OR-paroi épaisse= 36,3 IC95[7,92-166,23] et OR-RU=5,95 IC95[1,40- 25,41] (AUC=0,90). Conclusion : L’épaississement de la paroi vésicale est un signe échographique majeur en faveur du diagnostic de VUP chez les MVF>14SA. L’existence de ce signe échographique en association avec un RU requiert d’orienter la patiente dans une maternité de niveau III avec un service de chirurgie néo-natale disponible dès l’accouchement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Houfflin-Debarge, Véronique

AUTEUR

  • Bassil, Alfred
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