Quels sont les freins des médecins généralistes à la vaccination contre les papillomavirus en France?
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- Connaissances, attitudes et pratiques en santé
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2016LIL2M137
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 31/05/2016
Résumé en langue originale
Contexte : La prévention primaire du cancer du col de l’utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19ans. En France la couverture vaccinale est insuffisante, de l’ordre de 18 %. L’objectif principal était d’identifier les freins des médecins généralistes (MG) à la vaccination des filles de 11 à 19 ans. Méthode : Etude descriptive par questionnaire élaboré à partir d’une étude qualitative sur les freins à la vaccination contre les papillomavirus au sein d’une population de MG tirés au sort. Les réponses étaient anonymes et recueillies par questionnaire en ligne ou courrier postal. Résultats : Sur 350 questionnaires, 171 questionnaires ont été recueillis (49%). Le principal frein était le manque d’intérêt des patientes (65%). Les femmes rurales de 49ans et moins manquaient d’informations sur la vaccination (38%), craignaient l’apparition de nouveaux HPV (36%) et pensaient que d’autres spécialités étaient mieux placées pour proposer la vaccination (14%). Les femmes rurales de 50ans et plus pensaient que la disponibilité du vaccin est mauvaise (10%). Les femmes urbaines de 49ans et moins avaient des difficultés à aborder le sujet (22%), craignaient d’encourager la sexualité (10%) et de recevoir des poursuites judiciaires (30%). Les femmes urbaines de 50ans et plus pensaient que le prix du vaccin était trop élevé (67%) et craignaient l’apparition de maladies auto-immunes (22%). Elles étaient davantage à penser qu’il n’y a pas assez de recul (56%) et elles craignaient la pression des industries pharmaceutiques (67%). Les hommes ruraux de 49ans et moins craignaient que leurs patientes négligent leur suivi (33%) et la pression des industries (53%). Les hommes ruraux de 50 ans et plus pensaient que les autres spécialités sont mieux placées pour proposer la vaccination (12%). Les hommes urbains de 49 ans et moins pensaient que la disponibilité du vaccin est mauvaise (10%), manquaient d’informations (50%), avaient des difficultés à aborder le sujet (20%), craignaient l’apparition de maladies auto-immunes (30%) et qu’il n’y a pas assez de recul (50%). Les hommes urbains de 50 ans et plus pensaient que le prix du vaccin est trop élevé (59%) et craignaient d’encourager la sexualité (13%). Conclusion : Cette enquête observationnelle permet d’évaluer la pensée des MG sur la vaccination anti-HPV et propose d’adapter le message des autorités sanitaires au sein de la population en fonction de leurs freins afin d’améliorer la couverture vaccinale.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc
AUTEUR
- Leicht, Anne