• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M322
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/10/2016

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Le rétrécissement aortique est une valvulopathie fréquente dans les pays occidentaux puisqu’elle touche environ un quart des adultes après 65 ans. Toutefois le patient porteur d’une sténose sévère asymptomatique peut bénéficier d’une surveillance rapprochée en évitant ainsi les risques de la chirurgie initialement. Le suivi de ces personnes doit donc être bien coordonné. Le médecin généraliste au coeur de ce suivi permet d’optimiser le lien entre les différents protagonistes et de permettre un adressage sans délai, vers un circuit chirurgical. Notre enquête porte sur le suivi d’un échantillon de 39 patients présentant un rétrécissement aortique asymptomatique suivis médicalement et évalués dans un centre tertiaire (GHICL) dans le domaine des valvulopathies. OBJECTIF : Nos objectifs étaient d’évaluer la connaissance par les patients et les médecins traitants du rétrécissement aortique asymptomatique, d’évaluer les parcours de soins identifiés par les médecins traitants dans cette pathologie. Un autre objectif était d’évaluer si le contact téléphonique systématique permettait de diagnostiquer des patients devenus symptomatiques. METHODE : Enquête sur la connaissance de la maladie et des symptômes par appel téléphonique avec questionnaire standardisé de 39 patients porteurs d’un rétrécissement aortique asymptomatique et de leur médecin généraliste RESULTATS : Aucun patient n’est décédé, deux sont perdus de vue. Un patient était symptomatique et à été opéré suite à notre enquête. Seulement 48% des patients asymptomatiques connaissent les signes de décompensation. Le parcours de soins est décousu, les patients ne vont pas voir les mêmes médecins en cas de décompensation. 32 % des patients disent avoir reçu des consignes. Les médecins généralistes n’ont pas toutes les clefs pour une bonne orientation. CONCLUSION : : Notre enquête montre un défaut d’information des patients et des médecins traitants. Une éducation thérapeutique impliquant l’explication de la pathologie, les dates de suivi, les signes de décompensations à l’aide de brochures et de courriers dédiés devraient être initiée. La création de cliniques de valvulopathies, structures dédiées à ces pathologies comme recommandé par la société européenne de cardiologie, devrait permettre d’améliorer le suivi médical de ces maladies chroniques.

Résumé traduit

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