Titre original :

Evaluation des pratiques de prise en charge des infections génitales à Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae aux urgences gynécologiques du CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Chlamydia trachomatis
  • Neisseria gonorrhoeae
  • infections génitales hautes

  • Infections à Chlamydia
  • Chlamydia trachomatis
  • Infections à Neisseria
  • Gonocoque
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Infections à Chlamydia
  • Chlamydia trachomatis
  • Infections à Neisseriaceae
  • Neisseria gonorrhoeae
  • Prise en charge de la maladie
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M300
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les infections à Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae sont les Infections Sexuellement Transmissibles bactériennes les plus fréquentes, particulièrement chez les personnes de moins de 25 ans. Les Infections Génitales Hautes qu'elles peuvent provoquer sont la cause d'une morbidité importante, nécessitant de les diagnostiquer et de les traiter au moindre signe d'appel. Nous avons réalisé une évaluation des pratiques de prise en charge des infections génitales pour ces 2 bactéries au sein des urgences gynécologiques du CHRU de Lille. Méthode : 92 patientes ayant une PCR Chlamydia trachomatis et/ou Neisseria gonorrhoeae positives lors d'un prélèvement réalisé aux urgences gynécologiques ont été incluses entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015. Les données cliniques, biologiques et de suivi ont été recueillies rétrospectivement. La prise en charge à la fois diagnostique et thérapeutique de ces infections a été comparée aux recommandations de 4 sociétés savantes : le CNGOF, la SPILF, le CDC, et la SFD. Résultats : Nous avons répertorié 75 infections à Chlamydia trachomatis, 11 à Neisseria gonorrhoeae et 6 co-infections. Le motif de consultation principal était les douleurs abdomino-pelviennes (61%). 75% des patientes étaient âgées de 25 ans ou moins. 25% présentaient un antécédent d'Interruption Volontaire de Grossesse. 34% se sont présentées pour un constat d'agression sexuelle. Plus de 50% des dossiers n'avaient aucun diagnostic clairement évoqué, et 53% des patientes ressortaient sans traitement antibiotique probabiliste. Parmi les patientes traitées, le traitement était adapté aux recommandations dans 26% des cas le jour de la consultation et 54% des cas après réception des résultats microbiologiques. La Doxycycline et l'Ofloxacine étaient utilisées en proportion quasi équivalente dans respectivement 37 et 32% des cas. 40% des patientes (hors constats d'agression sexuelle) étaient revues en consultation de suivi. Le taux de guérison clinique était de 60% à la première consultation et de 100% à la seconde. Conclusion : Un dépistage systématique pourrait être proposé aux urgences gynécologiques : Femmes<25 ans actives sexuellement, ou >25 ans présentant des facteurs de risque. Un questionnaire « type » pourrait être inclus dans l'observation des urgences afin de dépister ces facteurs. Il est primordial qu'une prise en charge uniformisée de ces infections soit mise en place.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cannesson, Olivier

AUTEUR

  • Bellengier, Matthieu
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