Titre original :

Perception des infections sexuellement transmissibles chez les femmes ayant des rapports sexuels avec d’autres femmes : une étude qualitative dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Homosexualité féminine
  • infections sexuellement transmissibles

  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Lesbiennes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Homosexualité féminine
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M297
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La population homosexuelle féminine n’est guère visible dans ces campagnes de prévention. Pourtant c’est une population à risque du fait qu’elles ont plus de partenaires et des comportements à risque. Ce travail s’intéresse à la santé gynécologique de ces femmes et à la perception des IST des femmes ayant des rapports avec d’autres femmes dans leurs relations amoureuses. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels semi-structurés, établis autour d’un guide d’entretien auprès de femmes ayant des relations avec d’autres femmes vivant dans la région des Hauts de France. Les informations sont recueillies jusqu’à saturation des données. Analyse thématique des verbatims effectuée par le logiciel Nvivo. Résultats : Onze femmes ont participé à l’étude. Des différentes IST citées, le VIH est le plus nommé. Les modes transmissions cités des IST sont le sang, les muqueuses, le contact et l’échange des sécrétions vaginales. Les moyens de protection, même s’ils sont connus, ne sont pas utilisés car ils sont peu pratiques. La plupart des participantes discutent avec leurs différentes partenaires de leur vie amoureuses et des IST, permettant d’évaluer le risque pris avec une nouvelle partenaire. Les motifs de dépistage des IST sont multiples: motivation par la partenaire, les grossesses ou la suspicion d’une infidélité d’un partenaire masculin. Au niveau des soignants, l’homosexualité des patientes n’est pas toujours connue soit par souhait de la patiente soit un manque de communication entre le soignant et la patiente. Les messages de prévention sont peu connus par les médecins et non divulgués aux patientes. Les homosexuelles féminines se sentent peu visibles dans les campagnes de prévention, essentiellement destinées aux homosexuels hommes et aux hétérosexuels. Conclusion : Le risque de transmission des IST lors de rapports entre femmes existe et peu de ces femmes se rendent compte du risque pris lors de leurs relations amoureuses. Il est peu connu de ces femmes mais aussi des professionnels de santé. Une information claire donnée par des médecins formés aux spécificités des relations homosexuelles, des compagnes de prévention impliquant les femmes permettrait une meilleure prise en charge de ces patientes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Sabine

AUTEUR

  • Deruytter, Nathalie
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