Titre original :

Influence du surpoids et de l'obésité sur la réponse à l'INFLIXIMAB dans l'année suivant le début du traitement chez des patients atteints d'une maladie de Crohn

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn
  • infliximab
  • optimisation
  • obésité

  • Maladie de Crohn
  • Infliximab
  • Surpoids
  • Maladie de Crohn
  • Infliximab
  • Obésité
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2016LIL2M283
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L'Infliximab (IFX) est un traitement anti-TNFa ayant montré son efficacité dans l'induction et le maintien de la rémission chez les patients atteints de maladie de Crohn (MC). Néanmoins, 57 % des malades sont en échec thérapeutique dans les 12 mois suivant l'instauration du traitement. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact de l'indice de masse corporelle (IMC) des patients atteints de MC sur la réponse à l'IFX durant la première année de traitement. Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective dans le service des maladies de l'Appareil Digestif du centre hospitalier et universitaire de Lille. Tous les patients atteints d'une MC, ayant bénéficié de l'introduction d'IFX entre janvier 2010 et mai 2014, ont été inclus. L'IMC permettait de distinguer 3 groupes de patients selon la définition de l'OMS : IMC normal (< 25 Kg/m2), surpoids (25 Kg/m2 < IMC < 30 Kg/m2) et obèses (IMC > 30 Kg/m2). L'objectif principal était de comparer les taux et les délais d'optimisation d'IFX dans l'année suivant l'introduction du traitement parmi les trois groupes de patients. Les objectifs secondaires étaient de comparer: (1) la survenue d'une chirurgie de résection intestinale et/ou anopérinéale, (2) la mise en route d'une CTC ou d'un traitement IS, (3) l'arrêt du traitement/changement de classe thérapeutique, (4) la survenue d'un événement péjoratif (défini par la survenue d'un des événements précédents : optimisation, chirurgie, introduction CTC ou IS, et arrêt de l'IFX). Une analyse de régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les facteurs prédictifs d'optimisation de l'IFX. Résultats : Cent quarante patients ont été inclus. A 12 mois du début du traitement par IFX, le taux d'optimisation de l'IFX était significativement plus élevé chez les patients en surpoids et chez les patients obèses comparés aux patients avec un IMC normal : 52%. 56% et 20% respectivement (p = 0.0002). Le délai d'optimisation était significativement plus court chez les patients en surpoids et chez les patients obèses comparés aux patients avec un IMC normal: 7 mois, 7 mois et 10 mois respectivement (p = 0,03). Il n'était pas mis en évidence de différence statistiquement significative entre les trois groupes de malades concernant: le taux de chirurgie (p = 0.64), le taux d'arrêt d'IFX (p = 0.13), l'introduction d'une CTC ou d'un IS (p = 0.47). La survenue d'un événement péjoratif était statistiquement plus fréquente chez les patients obèses et en surpoids par rapport aux patients ayant un IMC normal: 83%, 86%, 43% respectivement (p respectif p = 0.0005 et p = 0.0009). En analyse multivariée, un IMC > 25 kg/m2 était prédictif d'une optimisation de l'IFX dans les douze mois suivant l'instauration du traitement. Conclusion : Nous rapportons ici la première étude démontrant une optimisation plus fréquente et plus rapide de l'IFX chez les patients obèses et en surpoids atteints de MC. Ces résultats suggèrent que ces patients pourraient justifier d'un schéma d'induction avec des posologies d'IFX plus élevées et un contrôle rapproché des concentrations résiduelles d'IFX

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gérard, Romain

AUTEUR

  • Guerbau, Loïc
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