• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M298
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du col de l'utérus est un problème de santé publique et le dépistage par frottis cervico-utérin a permis une réduction de la morbi -mortalité de ce cancer ces vingt dernières années. Le dépistage chez les femmes ayant des relations sexuelles avec les femmes est un sujet dont on se préoccupe peu, alors même qu'elles présentent des facteurs de risques d'infection par HPV, principale cause de ce cancer et qu'elles échappent à cette prévention. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de femmes ayant des rapports avec des femmes dans les départements du Nord -et du Pas de -Calais. Après retranscription puis codage avec triangularisation, une analyse thématique a été réalisée à l'aide du logiciel QSR Nvivo 11. Résultats : 11 patientes ont été interrogées. Leurs connaissances générales sur le frottis sont globalement floues même si certaines identifient son rôle de détection du cancer du col et de l'HPV. Les freins au dépistage sont surtout liés à l'absence de suivi gynécologique .Les causes suivantes sont évoquées : la crainte de l'homophobie de soignants, l'absence de contraception ou suivi de grossesse, ou encore leur invisibilité dans la prévention des IST par rapports aux hétérosexuels ou aux hommes gays. D'autres facteurs sont indépendants de la sexualité comme : la pudeur, ou le fait d'être asymptomatique. Selon les femmes participantes, l'amélioration du dépistage passe par une meilleure visibilité de la sexualité lesbienne, une intensification des messages préventifs par les médias, la généralisation du dépistage ou encore l'éducation en milieu scolaire. Conclusion : Il est important de s'intéresser aux spécificités concernant la santé des femmes ayant des rapports avec les femmes afin de leur garantir un suivi de qualité

Résumé traduit

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