Titre original :

Estimation de la couverture vaccinale anti-HPV parmi des patientes âgées de 11 à 20 ans consultant dans des services d’orthogénie

Mots-clés en français :
  • Vaccination anti-HPV
  • couverture vaccinale
  • motifs
  • refus
  • patientes

  • Vaccin antipapillomavirus
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Vaccins antipapillomavirus
  • Questionnaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M295
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2016

Résumé en langue originale

ntroduction : Depuis l’introduction dans le calendrier vaccinal français de 2007, la vaccination anti- HPV est un enjeu important de santé publique. Depuis 10 ans, de nombreuses études internationales ont montré le bénéfice apporté par cette vaccination, sans sur-risque de maladies auto-immunes. Pourtant, en France, cette vaccination opportuniste fait l’objet d’une controverse et touche les professionnels de santé, les parents et les patientes. Son taux de couverture vaccinale ne cesse de baisser pour atteindre à peine les 20 % en 2014. L’objectif de notre étude est d’estimer cette couverture vaccinale parmi une population de jeunes patientes, d’identifier les motifs et refus de cette vaccination, de rechercher un lien avec le critère socio-économique et enfin, d’établir le rôle des médias et des professionnels de santé dans sa diffusion auprès du public. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique et descriptive se basant sur des auto-questionnaires anonymes de patientes âgées entre 11 et 20 ans, en âge de l’avoir réalisé et consultant dans des services d’orthogénie. Résultats : Nous avons recueilli cent vingt-huit questionnaires. 86 % de cette population avait été informée de l’existence de cette vaccination par le médecin généraliste, les médias et l’école. Seules 34 % l’avaient débuté par peur du cancer, suite aux conseils médicaux et à une décision parentale. Les autres non-vaccinées évoquaient une non-proposition, une peur d’effets secondaires et une nonobligation vaccinale. Les médias n’ont pas eu d’influence sur leur décision de vaccination, même s’ils sont une source de diffusion importante. Il y a une relation significative pour la couverture maladie, contrairement à l’emploi, le lieu de résidence et le suivi gynécologique. Conclusion : Une communication envers les patientes est à adapter, tout en les rassurant sur l’absence de sur-risque. Les médecins généralistes doivent persévérer dans leurs efforts de proposition de cette vaccination et le médecin gynécologue pourrait renforcer sa diffusion envers les patientes et leurs mères. De même, les médias devraient avoir un rôle plus bénéfique à jouer

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Lemaire, Christelle
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