Titre original :

Etude EXDEMPAGE : enquête sur la santé et les habitudes de vie de collégiens de la Métropole Européenne de Lille avant une intervention ciblée : usage abusif des écrans vidéo et autres facteurs environnementaux associés à l’excès pondéral

Mots-clés en français :
  • Ecrans vidéo
  • excès pondéral
  • obésité infantile
  • préadolescents
  • facteurs environnementaux
  • prise alimentaire
  • habitudes de vie

  • Élèves du secondaire
  • Modes de vie
  • Technologies de l'information et de la communication
  • Surpoids
  • Santé de l'adolescent
  • Modes de vie
  • Télévision
  • Étudiants
  • Surpoids
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M289
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2016

Résumé en langue originale

Résumé : L’utilisation des écrans vidéo représente un facteur associé à l’excès pondéral en cas de pratique abusive. Face aux nouveaux modes de consommation, il semblait nécessaire d’étudier les conséquences de l’exposition aux écrans vidéo sur la santé de préadolescents. L’objectif principal était de rechercher des facteurs associés à l’excès pondéral parmi différentes habitudes d’utilisation des écrans vidéo, avant une intervention ciblée. Les objectifs secondaires étaient de rechercher d’autres facteurs environnementaux associés à l’excès pondéral et une habitude de prise alimentaire devant les écrans vidéo selon leur mode d’utilisation. Méthode : Une étude observationnelle descriptive transversale a été menée chez des élèves de 6ème inscrits dans cinq collèges de la Métropole Européenne de Lille. Des questionnaires ont été construits sur les conseils d’experts. Ils comportaient des questions destinées aux élèves, aux parents et aux enseignants. Les questions portaient sur l’utilisation des écrans, les habitudes de vie, les résultats scolaires, le sommeil, les données familiales et les données anthropométriques permettant de calculer l’Indice de Masse Corporelle (IMC) ainsi que son Z-score. Résultats : 448 préadolescents ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 11,5 ± 0,4, l’IMC moyen était de 18,7 kg/m² ± 3,6 et le Z-score moyen d’IMC était de 0,6 ± 1,5. 23,4% des préadolescents présentaient un excès pondéral. La présence d’au moins un écran vidéo dans la chambre des préadolescents représentait un facteur associé à l’excès pondéral (p < 0,01). Les écrans mis en cause étaient l’ordinateur et le téléphone portable. Les préadolescents qui présentaient un excès pondéral avaient significativement plus d’écrans vidéo à leur domicile (p = 0,04) et dans leur chambre (p = 0,01). Ces liens statistiques restaient significatifs après ajustement sur les facteurs de confusion représentés par la résidence dans un foyer monoparental, dans un quartier prioritaire et sur l’absence de prise de petit-déjeuner. L’absence de prise de petit-déjeuner les jours d’école (p = 0,02) et une durée de sommeil < 9 heures par nuit (p = 0,04) représentaient également des facteurs associés à l’excès pondéral. Conclusion : L’exposition aux écrans vidéo selon leur nombre au domicile et dans la chambre des préadolescents était associée à l’excès pondéral. Une intervention ciblée en soins primaires semblerait désormais nécessaire afin de pouvoir assurer une prévention ainsi que des prises en charges thérapeutiques efficaces et durables

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Lereuil, Antonin
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