• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M286
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La surconsommation d'utilisation des écrans vidéo est un problème majeur de santé publique. Ces habitudes de vie à l'adolescence ont un effet néfaste sur la santé et la réussite scolaire, surtout dans les milieux les plus défavorisés. Une enquête épidémiologique portant sur les habitudes de vie et d'utilisation des écrans vidéo a été réalisée chez des élèves de la Métropole européenne de Lille (MEL). L'objectif principal était de décrire les caractéristiques socio-économiques de la cohorte et les principaux résultats de l'enquête. L'objectif secondaire était d'analyser les refus de participation des élèves. Méthode : Une enquête descriptive transversale a été menée auprès d'élèves de sixième scolarisés dans 5 collèges de la MEL. Des questionnaires élaborés par l'équipe de recherche ont été distribués. Ils portaient sur l'utilisation des écrans, les habitudes alimentaires et sportives, le sommeil et les données anthropomorphiques. Le niveau socio-économique des élèves a été établi par les données familiales et la résidence en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV). Résultats : 448 élèves ont participé à l'étude, avec un âge moyen de 11.5 ans. Le taux d'élèves résidant en QPPV était de 43%. La prévalence d'excès pondéral était de 22.7% dont 4.7% d'obésité. Les jours sans école, 65% des élèves utilisaient des écrans plus de 2h par jour contre 25% les jours avec école, avec une nette prédominance masculine (p<0.0001 ). Les écrans vidéo étaient présents dans la chambre chez 83% des élèves, avec une moyenne de 2±1.4 écrans par chambre. La télévision et le téléphone étaient les plus fréquemment utilisés avant de dormir. Dans les analyses en sous-groupe, les élèves habitant en QPPV ou dont les parents avaient un niveau d'éducation bas avaient de mauvaises habitudes alimentaires et une pratique sportive moins importante. Les élèves dont les parents avaient un niveau d'éducation bas avaient plus d'écrans dans leur chambre (p=0.04) et un temps-écran plus élevé le week-end (p=0.04). Le taux de refus et de non réponse était relativement élevé à 34.7% avec une prédominance masculine (p<0.01). Conclusion : A l'instar d'autres études, il a été observé que les recommandations en matière d'utilisation des écrans vidéo, d'habitudes alimentaires et sportives n'étaient pas respectées par les adolescents. Ces résultats seront une base pour l'élaboration d'une intervention de prévention santé adaptée au niveau socio-économique des élèves et ciblée sur les comportements modifiables

Résumé traduit

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