Titre original :

Internes de médecine générale et médecines alternatives et complémentaires : enquête nationale quantitative sur leurs connaissances, perceptions et attentes de formation au cours du troisième cycle

Mots-clés en français :
  • Thérapies complémentaires
  • internat et résidence
  • médecine générale
  • enseignement spécialisé en médecine
  • connaissances, attitudes et pratiques en santé

  • Médecines parallèles
  • Résidents (médecine)
  • Résidents (médecine)
  • Médecine -- Étude et enseignement
  • Enseignement médical
  • Thérapies complémentaires
  • Internat et résidence
  • Médecine générale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M247
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les médecines alternatives et complémentaires (MAC) connaissent un engouement de la part des patients qui y ont de plus en plus souvent recours. Contrairement à d'autres pays voisins, l'abord de ces médecines est absent de la formation des futurs médecins généralistes qui y seront pourtant confrontés dans leur pratique quotidienne. L'objectif principal de cette étude était de savoir si les internes de médecine générale souhaiteraient avoir des formations sur les MAC pendant leurs études. Méthode : Étude transversale par auto-questionnaire diffusé aux internes de médecine générale des 35 facultés de médecine française via leurs départements ou associations locales. Analyses statistiques uni et multivariées par logiciel SPSS. Résultats : 1893 internes ont répondu (16,3%). 92% d'entre eux souhaitaient bénéficier de formations sur les MAC pendant leurs études. Le principal objectif pour 83% des internes était de connaître les indications et les limites des MAC pour mieux orienter leurs patients. Sur les 5 principales MAC étudiées, les internes ont noté leurs connaissances à 0,97 sur 5 en moyenne (IC95% [0,93 ; 1,00]). Les principales sources de connaissance étaient le recours aux MAC dans l'entourage (56%), le stage en médecine ambulatoire (40%) et le recours personnel (38%). L'efficacité des MAC était notée à 2,36 sur 5 en moyenne (IC95% [2,30 ; 2,41]), avec une hétérogénéité des notes selon les disciplines. 70% des internes de médecine générale avaient déjà prescrit ou conseillé le recours à une MAC. Les internes étaient 76% à considérer que l'usage de ces médecines devait se faire en complément du traitement habituel. 31% des internes envisageaient de se former ultérieurement à une MAC. Conclusion : La majorité des internes en médecine générale montrent un intérêt pour les MAC et souhaitent que celles-ci soient abordées pendant les études de médecine. De telles formations pourraient se mettre en place en s'inspirant de ce qui se fait déjà à l'étranger depuis plusieurs années

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delsart, Dominique

AUTEUR

  • Dermigny, Antoine
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