• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M261
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 15/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome de l'intestin irritable est une pathologie chronique bénigne mais aux conséquences importantes sur la vie des malades, et sa prévalence est élevée. Le médecin généraliste est le premier interlocuteur des patients dans cette maladie multifactorielle qui comprend une part psychologique, il ne dispose que de traitements symptomatiques. Il est essentiel de comprendre le vécu du patient et ses attentes pour optimiser la prise en charge. Méthode : Etude qualitative avec analyse thématique, réalisée par entretiens semi-dirigés auprès de patients souffrant du syndrome de l'intestin irritable. Résultats : La qualité de vie des patients est diminuée par la maladie. Elle bouleverse le rapport à la nourriture car pour beaucoup les symptômes y sont liés. Les activités sociales, familiales et professionnelles sont perturbées, le syndrome de l'intestin irritable pouvant mener à un isolement des sujets. La maladie est chronophage et nécessite une réorganisation du quotidien. Les répercussions sont aussi psychologiques avec le développement de troubles anxio-dépressifs et la modification du mode de pensée qui se polarise sur la pathologie. Les traitements sont décrits d'une efficacité modérée. Les patients essaient de gérer leurs symptômes et leur régime alimentaire mais se sentent souvent perdus et délaissés dans cette tâche. Inquiets pour leur santé, certains trouvent en leur médecin généraliste une personne de confiance à qui ils peuvent parler de leur maladie, qui reste taboue. Nombreux sont confrontés à un manque d'écoute, d'intérêt et d'implication de la part de leurs médecins, généralistes et spécialistes. Ils ont le sentiment d'être incompris et réduits à un problème psychologique. Ils désirent avant tout être mieux soulagés et aussi obtenir davantage d'explications sur ce syndrome et de conseils pour gérer leur maladie et adapter leur alimentation. Conclusion : Les patients ne sont pas satisfaits de la prise en charge, tant au niveau des thérapeutiques proposées qu'au niveau de la relation avec les médecins et du soutien qu'ils leurs apportent. En parallèle des recherches sur de nouveaux traitements, développer les moyens d'informations, améliorer l'éducation thérapeutique et la communication entre le médecin généraliste et le malade, favoriser les temps d'écoute sont des pistes à suivre pour obtenir une meilleure prise en charge

Résumé traduit

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