Titre original :

Evolution des grossesses menées sous anticalcineurines en transplantation rénale

Mots-clés en français :
  • Transplantation rénale
  • grossesse
  • anticalcineurines

  • Rein -- Transplantation
  • Grossesse -- Complications
  • Chimiothérapie -- Complications
  • Inhibiteurs de la calcineurine
  • Transplantation rénale
  • Issue de la grossesse
  • Complications de la grossesse
  • Rejet du greffon
  • Inhibiteurs de la calcineurine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2016LIL2M021
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les grossesses en transplantation rénale restent plus risquées, ce pourquoi elles sont encadrées de recommandations. Il est notamment conseillé d’adapter les posologies d’anticalcineurines (ACN) à leurs résiduels sériques, qui diminuent per-partum cependant sans preuve d’une baisse d’efficacité thérapeutique. Ce travail rapporte les caractéristiques et étudie le devenir de 34 grossesses au cours desquelles les posologies d’ACN n’ont pas été modifiées. Méthodes : Nous avons collecté rétrospectivement les données néphrologiques et obstétricales de grossesses menées chez des patientes transplantées rénales sous ACN et suivies au CHRU de Lille entre 1987 et 2014. L’évolution pédiatrique était évaluée au travers d’un questionnaire parental téléphonique. Résultats : 34 grossesses chez 27 patientes ayant données naissance à 36 enfants étaient incluses. Les âges moyens au moment de la transplantation et de la grossesse étaient respectivement de 23.5 (±5.4) et 28.5 (±4.7) ans. La créatininémie moyenne avant grossesse était de 12.8 (±1.65) mg/l. Douze grossesses étaient menées sous tacrolimus et 22 sous ciclosporine. Les tacrolémies et ciclosporinémies résiduelles moyennes diminuaient de 48 et 55% (nadir : 30 semaines d’aménorrhée, SA). Aucun rejet aigu ne survenait per-partum. Une allo-immunisation anti-HLA était identifiée chez 6 patientes (23%) à 1 an et 15 (55%) à 4 ans, de type Donor Specific Antigen dans respectivement 1 et 3 cas. Huit patientes (30%) avaient une dysfonction du greffon à 2 ans, rattachée à un processus immunologique, à une toxicité des ACN, ou sans cause identifiée chez respectivement 2, 2 et 4 d’entre elles. Hypertension artérielle gravidique et pré-éclampsie survenaient chez 13 (38%) et 6 (18%) patientes. Le poids de naissance moyen était de 2447 grammes (500-3650) et le terme moyen de 35.6 (±3.7) SA. Une prématurité et une hypotrophie étaient rapportées dans 44% et 46% des cas. Deux enfants sur 19 présentaient un épisode infectieux grave et 1 avait un retard psychomoteur. Conclusion : Ce travail suggère que l’absence de majoration per-partum de la posologie des ACN n’est pas pourvoyeuse de rejet aigu ou de dysfonction chronique du greffon, et le taux de complications vasculo-rénales apparait même plus bas que dans la littérature. Ainsi, cette attitude thérapeutique ne semblerait pas délétère.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Frimat, Marie

AUTEUR

  • Perche, Juliette
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