• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M250
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/09/2016

Résumé en langue originale

Résumé : La vaccination est un acte quotidien de médecine générale. L’histoire des vaccins, l'histoire de la notion de risque, l’histoire de la prévention dans les politiques de santé publique et l’état des lieux des controverses qui existent à ces différents sujets, mettent en évidence la complexité du contexte contemporain qui entoure la question des vaccins et l’importance d’explorer la notion de risque pour nos choix au sujet de la vaccination. En essayant de dépasser une opposition pour / contre, cette étude permet, non pas de trouver un moyen pour convaincre ou dissuader les patients de la vaccination, mais de nous aider, nous médecin à déterminer notre rôle au sujet des vaccins. Cette étude met en évidence l’influence majeure de la notion de risque pour les patients dans leurs représentations de la santé et de la maladie, dans la relation médecin malade, dans le rapport à l’information, dans les représentations des vaccins, dans notre société. La notion de risque a donc un impact majeur dans processus décisionnel vaccinal pour les patients. La décision vaccinale est issue d’un processus complexe, dans lequel interviennent les représentations de la santé et de la maladie, l’interaction du médecin avec le patient, du patient avec la médecine, avec la société, l’interaction du patient avec l’information, les représentations du vaccin et de ses risques. L’expérience, le vécu du patient, comme la seule vérité irréfutable qui puisse être, est d’une influence capitale dans la décision vaccinale. Pour ou contre les vaccins est une question piège dont il faut s’extirper, comme l’est celle de la quête de la confiance des patients. Le risque dans sa dimension biomédicale ne correspond pas à la représentation bien plus complexe que s’en fait le patient. Ce risque dans sa dimension biomédicale ne doit pas être mobilisé, notamment au sujet des vaccinations, comme l’argument implacable d’une politique d’éducation thérapeutique fondée sur l’utopie du patient Homo Medicus. L’étude de l’impact de la notion de risque dans le processus décisionnel vaccinal pour les patients incite le médecin généraliste à réinvestir une réflexion sur les vaccinations, affirmant ainsi son statut d’expert. Les résultats de cette étude incitent le médecin généraliste, acteur central des vaccinations, à mener avec le patient un cheminement individualisé afin d’aborder les vaccinations dans le respect de sa subjectivité et de celle du patient

Résumé traduit

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