• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M235
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/07/2016

Résumé en langue originale

Objectif : Evaluer l’efficacité à court, moyen et long terme de la stimulation du nerf grand occipital dans l’algie vasculaire chronique réfractaire. Méthode : Etude descriptive prospective et longitudinale de 23 patients lillois ayant bénéficié d’une stimulation du NGO entre juin 2012 et septembre 2015 au CHRU de Lille dans le cadre d’une algie vasculaire de la face chronique réfractaire avec évaluation en post implantation à 3 mois (court terme), entre 6 et 12 mois (moyen terme) et au-delà de 12 mois (long terme). Notre critère d’évaluation principal était d’évaluer le nombre de crises durant la semaine pré-implantation et durant la semaine précédant les évaluations à court, moyen et long terme. Les critères d’évaluation secondaires étaient le nombre de jours avec céphalées au cours du dernier mois, l’intensité des crises par l’EVA, la durée des crises, la consommation médicale, la consommation médicamenteuse et les critères de qualité de vie par l’échelle HIT-6 et les scores HAD, EQ-5D, et MIDAS. Résultats : L’âge médian de nos patients est de 44 ans avec 69,6% d’hommes. La stimulation du NGO diminue significativement le nombre de crises passant de 21 crises en moyenne hebdomadaire en pré implantation à 4 crises en moyenne à court et moyen terme, et à 2 crises en moyenne hebdomadaire au-delà de 12 mois (respectivement p à 0,0001, 0,055 et 0,008). La majorité des critères secondaires analysés ont démontrés un effet significativement positif de la stimulation sur nos patients à court et moyen terme. A plus long terme, il y a une franche augmentation de la consommation médicale probablement liée à l’apparition de complications. Le nombre d’évènements indésirables augmente avec le temps. Deux complications principales ont été notées : il s’agit dans 60% des cas d’un dysfonctionnement du neurostimulateur et dans 26% des cas l’apparition d’une douleur controlatérale. Aucun événement indésirable grave n’est survenu. Conclusion : Notre étude permet de montrer que la stimulation du NGO est encourageante pour les patients atteints d’une AVF chronique réfractaire avec une morbidité faible. Cependant, il existe une forte probabilité de ré intervention chirurgicale à plus long terme lié à l’épuisement du neurostimulateur.

Résumé traduit

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