Titre original :

Le questionnaire SCOFF-F : utilisation en médecine de soins primaires dans le dépistage de l’anorexie mentale ou de la boulimie

Mots-clés en français :
  • Soins primaires
  • questionnaire SCOFF
  • troubles du comportement alimentaire
  • anorexie mentale
  • boulimie
  • dépistage

  • Troubles du comportement alimentaire
  • Boulimie
  • Anorexie mentale
  • Soins de santé primaires
  • Troubles des conduites alimentaires
  • Boulimie
  • Anorexie
  • Soins de santé primaires
  • Dépistage systématique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M258
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : En France, une personne sur dix souffre de troubles du comportement alimentaire (TCA). Le questionnaire SCOFF a été créé en 1999 afin de faciliter le repérage des patient(e)s souffrant d’anorexie mentale (AM) ou de boulimie. Au Royaume-Uni, il est couramment employé comme outil de dépistage par les médecins généralistes. Sa version française ayant été validée en 2008, l’objectif de cette thèse est d’évaluer la faisabilité et l’utilité du SCOFF-F auprès des médecins de soins primaires français. Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive, observationnelle, quantitative. Des questionnaires ont été envoyés à un échantillon de médecins tiré au sort au niveau national. Les réponses étaient classées dans un tableau Excel, puis analysées selon une loi Normale avec un risque alpha de 5%. Résultats : Le taux de réponse au questionnaire était de 36,3%. Les médecins estimaient à 98% que le SCOFF était rapide à réaliser. L’utilisation de la voie orale était plébiscitée par 95,8% d’entre eux. Face à une suspicion d’AM ou de boulimie, 38,59% (IC95%[29,1- 46,9]) des médecins étaient d’accord pour l’employer et 46,5% (IC95%[36,9-45,1]) étaient plutôt d’accord. En cas de SCOFF positif, 32,72% (IC95%[22,0-40,0]) des médecins étaient d’accord pour modifier leur prise en charge thérapeutique et 51,81% (IC95%[41,7- 60,3]) étaient plutôt d’accord avec cette idée. Conclusion : Les médecins généralistes sont favorables à l’emploi du SCOFF dans leur pratique quotidienne. Le diffuser à grande échelle permettrait un repérage et une prise en charge plus précoce des patients qui souffrent de TCA

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Regnier, Anne-Marie

AUTEUR

  • Pawlak, Justine
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