Titre original :

Quels sont les freins au dépistage du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil en médecine générale : étude des pratiques des médecins généralistes du Nord Pas de Calais

Mots-clés en français :
  • Thèse qualitative
  • sous-dépistage
  • syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil
  • SAHOS
  • médecine générale

  • Syndromes des apnées du sommeil
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généraliste
  • Syndrome d'apnées obstructives du sommeil
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M271
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Avec une prévalence dans la population adulte de 3 à 7% chez l’homme et de 2 à 4% chez la femme, le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) constitue un problème majeur de santé publique. Le SAHOS est encore largement sous-estimé et sous-dépisté. L’objectif de cette étude était d’explorer les freins au dépistage du SAHOS par les médecins généralistes. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative réalisée par entretiens semi-directifs auprès de douze médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais. Les entretiens ont été enregistrés et retranscrits intégralement. L’analyse thématique des verbatims a été réalisée en double aveugle, à l’aide du logiciel QSR NVivo 10. Résultats : L’absence de plainte des patients quant aux symptômes du SAHOS et la méconnaissance des symptômes et profils atypiques expliquent principalement son sousdépistage. La gravité possible du SAHOS par ses complications est sous-estimée par les médecins généralistes. Les consultations de médecine générale, considérées comme chronophages, font que le médecin y pense moins. Les outils d’aide au dépistage comme l’échelle de somnolence d’Epworth ou le questionnaire de Berlin sont peu exploités car peu adaptés à la pratique de la médecine générale. Les délais de consultation spécialisée pour réaliser la polysomnographie sont considérés comme trop longs, pouvant ralentir le diagnostic. Conclusion : Les freins au sous-dépistage du SAHOS sont nombreux mais des possibilités d’améliorations peuvent être proposées. Pour cela, sensibiliser les médecins au travers des formations continues ou des campagnes de publicité paraît indispensable. Promouvoir la polygraphie ambulatoire peut également être une piste.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delforge, François

AUTEUR

  • Mocquant, Marine
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