Titre original :

Chirurgie tubaire pour infertilité féminine : à propos de 207 patientes opérées au Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Lille entre 2009 et 2014

Mots-clés en français :
  • Chirurgie tubaire
  • fimbrioplastie
  • grossesse
  • hystérosalpingographie
  • infertilité tubaire
  • néosalpingostomie
  • salpingectomie
  • salpinx

  • Stérilité féminine
  • Trompe utérine
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Infertilité féminine
  • Trompes utérines
  • Salpingectomie
  • Résultat thérapeutique
  • Taux de grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M249
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/09/2016

Résumé en langue originale

Introduction : Une atteinte tubaire serait retrouvée chez 25 à 35% des femmes infertiles. La coelioscopie permet diagnostiquer un atteinte tubaire et de corriger les éventuelles anomalies anatomiques. L’objectif de cette étude est de présenter l’expérience de notre centre en matière de chirurgie tubaire pour infertilité. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une analyse rétrospective des données cliniques et paracliniques pré- et peropératoires concernant des patientes ayant bénéficié un geste tubaire dans un contexte d’infertilité au CHRU de Lille entre 2009 et 2014. Puis nous avons étudié les résultats de la chirurgie tubaire en termes de chances de grossesse. Résultats : Deux-cent-sept patientes ont été incluses. Le taux de concordance par patiente en termes de perméabilité tubaire entre hystérosalpingographie (HSG) et coelioscopie était de 35%. Ce taux était de 58,5% si l’on étudiait chaque trompe isolément. Sans prévaloir du geste tubaire effectué, les taux de grossesse, de grossesse intra-utérine (GIU) et extra-utérine étaient respectivement de 62%, de 56,2% et de 5,6%. Parmi les grossesses, 42% étaient spontanées, 4% obtenues après insémination intra-utérine et 54% après fécondation in-vitro (FIV). Les taux de GIU spontanée après néosalpingostomie et fimbrioplastie étaient respectivement de 27% et 50%. Parmi les patientes enceintes d’une GIU obtenue par FIV et qui avait un salpinx en coelioscopie, 71% avaient bénéficié d’une salpingectomie et 29% d’une néosalpingostomie. La réalisation d’une fimbrioplastie apparaît comme favorables à l’obtention d’une GIU (RR=2,22, p=0,01). La présence d’une baisse de réserve ovarienne était un facteur négatif (RR=0,47, p=0,002). Conclusion : La chirurgie tubaire reste efficace dans la prise en charge de l’infertilité féminine, seule ou en complément des techniques d’assistance médicale à la procréation, mais une sélection rigoureuse des patientes candidates à ce type de traitement reste nécessaire. La question de la pertinence de l’HSG est toujours d’actualité, même si, dans l’état actuel des connaissances, cet examen reste recommandé en première intention dans l’évaluation de la perméabilité tubaire, en dehors de certaines situations particulières pour lesquelles une coelioscopie exploratrice sera d’emblée proposée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Giraudet, Géraldine - Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Dadoun, Yaële
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