Titre original :

Le dépistage de la dyslexie en médecine générale chez les enfants âgés de 7 à 18 ans : une étude qualitative réalisée dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Dyslexie
  • troubles spécifiques des apprentissages
  • médecine générale

  • Dyslexie
  • Dyslexie
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Dyslexie
  • Dyslexie
  • Dyslexie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M253
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/09/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le langage écrit est indispensable pour l’intégration scolaire puis socioprofessionnelle. La prévalence de la dyslexie est comprise entre 6 à 8%. C’est un problème de santé publique. Il existe plusieurs tests de dépistage de la dyslexie en consultation de médecine générale, qui malgré tout ne sont que peu réalisés. L’objectif principal était d’améliorer le dépistage des troubles dyslexiques en médecine générale chez les enfants âgés de 7 à 18 ans. Les objectifs secondaires étaient de déterminer si les médecins généralistes des Hauts-de-France dépistaient la dyslexie en consultation chez les enfants âgés de 7 à 18 ans, et comment ils le faisaient. Méthode : Il s’agit d’une recherche qualitative avec analyse thématique, par entretiens semi-dirigés. Le recrutement a été réalisé de façon raisonnée, en variation maximale. Les entretiens ont été intégralement retranscrits sous Word®, pour être codés à l’aide du logiciel QSR Nvivo-11®. Le codage a fait l’objet d’une triangulation. Les entretiens ont été poursuivis jusqu’à saturation des données. Résultats : Douze entretiens ont été menés. Le dépistage de la dyslexie était peu réalisé, malgré un intérêt des médecins généralistes interviewés pour celui-ci. Un seul d’entre eux réalisait un dépistage systématique par un test de Maddox postural. Certains recherchaient des difficultés de lecture. Le repérage était principalement réalisé par les enseignants. Les médecins généralistes interviewés n’avaient pas de formation initiale ou continue à la dyslexie. Les obstacles au dépistage de la dyslexie étaient le manque de compétences, le manque de temps, l’absence d’outil de dépistage simple, rapide, valide, et l’absence d’une consultation dédiée systématique. Une communication insuffisante avec les autres professionnels de la santé était déplorée. Conclusion : Les médecins généralistes sont idéalement placés pour réaliser le dépistage de la dyslexie. Un outil de dépistage simple, rapide, validé scientifiquement pourrait améliorer ce dépistage. Une formation expliquant l’utilisation de celui-ci devrait être réalisée. Une consultation dédiée systématique, avec une cotation spécifique pourrait être proposée. Enfin, il est nécessaire d’améliorer la formation des médecins généralistes à la dyslexie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Dabouz-Basson, Nesrine
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