Titre original :

L’influence des différents acteurs (patients, médecins) sur la consommation des génériques en France

Mots-clés en français :
  • Substitution
  • médecins
  • génériques
  • patients

  • Médicaments génériques
  • Médicaments -- Usage
  • Médecine – Pratique
  • Éducation des patients
  • Relations médecin-patient
  • Substitution de médicament
  • Médicaments génériques
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Connaissance des patients sur la médication
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M054
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte: L’utilisation des génériques est un fait acquis, justifié par les économies qu’ils engendrent. Pourtant, de très nombreux prescripteurs et patients sont un frein à la substitution. Il est indispensable d’étudier le rôle de chacun des acteurs et son influence afin d’optimiser la substitution en France. Méthode: Etude descriptive et analytique de la substitution en fonction de facteurs prédictifs médecins ou patients dépendants. L’étude incluait 108 patients, 73 médecins libéraux d’Ile-de-France et du Nord-Pas-de-Calais, par le biais d’entretiens semi-directifs grâce à l’utilisation de guides d’entretiens adaptés à chacun des deux acteurs. Résultats: 48% des patients pensaient que l’efficacité et la sécurité des génériques étaient identiques au princeps, 50% à avoir une opinion favorable, et 36% à accepter la substitution de façon systématique. L’acceptation de la substitution était plus facile si proposée par le médecin traitant (68% des patients). L’âge (p=0,55), le sexe (p=0,12), la catégorie socioprofessionnelle (p=0,59) et la présence d’une pathologie chronique (p=0,42) n’étaient pas prédictives de l’acceptation de la substitution contrairement à l’opinion (p<0,0001), à la perception de l’efficacité (p<0,0001) et des effets secondaires (p=0,0005). Les connaissances des médecins étaient parcellaires. Ils étaient deux-tiers à substituer plus de 50% de leurs prescriptions, principalement en réponse à une demande du patient de ne pas substituer et donc pour favoriser son observance (63,9%). Ces résultats étaient à mettre en parallèle avec une faible prescription en DCI. Il n’a pas été mis en évidence de facteur prédictif de la substitution. Conclusion: L’acceptation de la substitution n’est pas influencée de la même façon chez les médecins et leurs patients. La substitution semble mieux acceptée par les patients lorsque cette dernière est proposée par le médecin traitant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mouly, Stéphane

AUTEUR

  • Iskounen-Coustillas, Serina
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