Titre original :

Arrêt cardiaque extrahospitalier : données issues du registre RéAC avec analyse descriptive et facteurs pronostiques de survie selon les catégories d’âge

Mots-clés en français :
  • Arrêt cardiaque extrahospitalier
  • puberté
  • pédiatrie

  • Arrêt cardiaque
  • Survie (médecine)
  • Arrêt cardiaque hors hôpital
  • Arrêt cardiaque hors hôpital
  • Taux de survie
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M230
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/07/2016

Résumé en langue originale

Introduction : L’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) est une urgence absolue et son pronostic est très défavorable. Il existe des recommandations pédiatriques et des recommandations adultes pour la prise en charge des arrêts cardiaques. Depuis 2005, les recommandations adultes s’appliquent à partir du début de la puberté. L’objectif principal était de décrire les caractéristiques épidémiologiques et le devenir des patients victimes d’ACEH en tenant compte de la puberté. L’objectif secondaire était de déterminer les facteurs pronostiques de survie à J30. Matériel et Méthodes : Tous les patients âgés de moins de 65 ans, victimes d’ACEH entre le 1er juillet 2011 et le 1er septembre 2015 pris en charge par un SMUR participant au Registre électronique de l’Arrêt Cardiaque (RéAC) en France étaient inclus. Les patients étaient divisés en 3 groupes : Patients non pubères : (nommés « Enfants » : Filles de 0 à 9 ans, Garçons de 0 à 11 ans), Patients pubères (nommés « Adolescents » : Filles de 10 à 17 ans et Garçons de 12 à 17 ans) et Adultes (Femmes et Hommes de 18 à 64 ans). Le groupe « Adolescents » était comparé successivement au groupe « Enfants » et au groupe « Adultes » Résultats : 644 enfants, 256 adolescents et 16 566 adultes de moins de 65 ans ont été inclus. Les ACEH des adolescents survenaient plus souvent sur la voie publique (30%) ou dans les lieux publics (15%) et étaient plus souvent traumatiques (46%) que ceux des enfants et des adultes. Les causes respiratoires étaient plus fréquentes chez les enfants (27%) que chez les adolescents (18%). Le taux de rythme choquable augmentait avec l’âge (respectivement 3%, 7% et 10% pour les enfants, les adolescents et les adultes). La survie à J30 était meilleure chez les adolescents (12%) que chez les enfants (7%) et les adultes (8%). Dans les 3 groupes étudiés, un rythme initial choquable était un facteur de survie à J30 (respectivement OR = 18,97, IC 95% [3,84-93,78], OR = 29,51, IC 95% [8,02-108,64] et OR = 14,11, IC 95% [11,39-17,48] pour les enfants, les adolescents et les adultes). Conclusion : Les adolescents et les adultes avaient plus souvent un rythme choquable que les enfants. Les adolescents avaient une meilleure survie à J30 que les autres groupes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leteurtre, Stéphane

AUTEUR

  • Privat, Elodie
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