Titre original :

Fréquence et indications de la prescription d’antibiotiques pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum immédiat : une étude hospitalière

Mots-clés en français :
  • Grossesse
  • antibiothérapie
  • fréquence
  • indications

  • Antibiothérapie
  • Antibiotiques
  • Femmes enceintes -- Usage des médicaments
  • Soins postnatals
  • Antibactériens
  • Antibactériens
  • Femmes enceintes
  • Prise en charge postnatale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M229
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/07/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’émergence de résistances bactériennes impose de revoir la fréquence des prescriptions antibiotiques. Pendant la grossesse, cette fréquence a été peu étudiée et peu remise en cause. Objectif : Décrire la pratique et les indications de l’antibiothérapie pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum. Déterminer les facteurs maternels liés à cette prescription. Méthode : Étude rétrospective à partir des dossiers de femmes enceintes ayant accouché d’un singleton au mois de février 2014 dans une maternité de type 3. La fréquence et les indications des prescriptions ont été relevées pour chaque femme. Résultats: Parmi les 360 femmes enceintes étudiées pendant la période, 202 ont reçu une antibiothérapie (56.1%). Un quart des patientes ont reçu des antibiotiques en période anténatale, principalement du fait d’une rupture prématurée des membranes (16.7% dont 3.6% avant terme et 13.1% à terme) et d’une infection urinaire prouvée ou suspectée (7.5%). La moitié des patientes ont reçu un antibiotique à l’accouchement, du fait d’une césarienne (18.9%), d’une antibiothérapie déjà instituée (14.2%), d’une révision utérine (9.2%) ou de la présence d’un streptocoque B vaginal au 3e trimestre (8.3%). Dix pour cent des patientes ont reçu des antibiotiques en post-partum, principalement du fait de la poursuite d’une antibiothérapie (4.4 %). Les facteurs liés à l’utilisation d’antibiotiques après régression logistique étaient la primiparité, la prématurité et l’existence d’un déclenchement. Conclusion : Plus de la moitié des femmes reçoivent des antibiotiques pendant la grossesse, l’accouchement et/ou le post-partum. Les indications qui pourraient faire l’objet d’une réduction sont la rupture prématurée des membranes à terme et la révision utérine, pour lesquelles les preuves de l’efficacité de l’antibiothérapie manquent.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Subtil, Damien

AUTEUR

  • Petitnicolas, Clothilde
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